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Je doute d'avoir récité la Brakha A'harona

Rédigé le Dimanche 7 Juin 2015
La question de Kassy S.

Chalom,

Si j'ai un doute sur le fait d'avoir récité ou pas la Brakha A'harona (bénédiction finale après avoir consommé un aliment), dois-je la réciter ?

Merci

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6531 réponses

Chalom,

Pour toutes les bénédictions, nous avons un principe appelé : ''Safek Brakhot Léhakel'', c’est-à-dire qu’en cas de doute sur la récitation d’une bénédiction, nous ne la récitons pas. En effet, il y a un risque de prononcer le nom de D.ieu en vain, et donc d’enfreindre le troisième des dix commandements (traité Brakhot 33a).

Cependant, il y a une exception : lorsqu'on on a un doute si on a récité le Birkat Hamazone, on devra le réciter quand même, car la seule bénédiction qui est une obligation de la Torah. Cependant, on ne pourra réciter le Birkat Hamazone que jusqu’à "Boné Yérouchalaïm'' ('Hazon Ovadia Tou Bichvat).

Dans le doute, on récite le Birkat Hamazone uniquement si l'on est bien rassasié.

Sinon, l'obligation est uniquement d'ordre rabbinique et dans telle éventualité, la Halakha veut que l'on s'abstienne.

Voir Or Létsion, volume 2, chapitre 13, Halakha 6 et Yalkout Yossef, chapitre 184, Halakha 3, page 277.

Les femmes séfarades ne récitent pas le Birkat Hamazone en cas de doute.

Voir Kaf Ha'haïm, chapitre 184, passage 25, Yé'havé Daat, volume 6, question 10 et Yalkout Yossef, Otsar Dinim Laïcha Vélabat, chapitre 11, Halakha 8.

En bref, après avoir consommé un aliment dont la bénédiction est Mézonot (ex : gâteau), en cas de doute, on ne récitera pas la bénédiction finale (sauf si on a consommé plus de 216 grammes de gâteaux, on devra alors réciter le Birkat Hamazone).

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