כל כינויי נדרים כנדרים, חרמים כחרמים, שבועות כשבועות, נזירות כנזירות. האומר לחברו, מודר אני ממך, מופרש אני ממך, מרוחק אני ממך, שאיני אוכל לך, שאיני טועם לך אסור; מנודה אני לך, רבי עקיבה היה חוכך בזה להחמיר. כנדרי רשעים נדר בנזיר, ובקרבן, ובשבועה. כנדרי כשרים, לא אמר כלום; כנדבותם, נדר בנזיר ובקרבן.
Toutes les appellations des vœux sont équivalentes aux vœux mêmes exprimés, comme celles des sentences d’anathème sont semblables à ces anathèmes, et celles des interdits par serment ressemblent à l’expression même des serments ; enfin, celles de la privation par Naziréat ressemblent à ces engagements mêmes. Si quelqu’un dit à son prochain : « Je fais vœu de me tenir à distance de toi », ou « je me sépare de toi », ou « je m’éloigne de toi », ou « je ne veux rien manger de toi », ou « je ne veux rien goûter de ce qui est à toi », tous les actes qu’il s’est ainsi interdits le seront en réalité. S’il dit : « Que je te sois en horreur », il y a lieu, selon Rabbi Akiva, de pencher en ce cas vers la sévérité. Celui qui s’est engagé dans un vœu selon les impies s’astreint par suite au Naziréat, avec obligation finale d’offrir un sacrifice et de subir les conséquences d’un serment inutile (la pénalité des coups de lanière) ; mais s’il dit vouloir adopter le procédé des hommes sans reproche (prudents), cela n’équivaut à aucune parole (et l’individu reste libre). La déclaration de s’engager selon leur offrande volontaire entraîne le Naziréat et l’obligation d’un sacrifice à l’issue de la période de temps engagé.