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Torah écrite (pentateuque) » Exode (Chemot)

Chapitre 18 (Yitro)

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18,1
Jéthro, prêtre de Madian, beau père de Moïse, apprit tout ce que Dieu avait fait pour Moïse et pour Israël son peuple, lorsque l'Éternel avait fait sortir Israël de l'Égypte.
Yithro entendit

Qu’a-t-il entendu qui l’ait incité à venir ? Le passage de la mer des Joncs et la guerre de ‘Amaleq (Zeva‘him 116a)

Yithro

Il portait sept noms : Re‘ouel, Yèthèr, Yithro, ‘Hovav, ‘Hèvèr, Qeini et Poutiel (Mekhilta). Yèthèr, parce qu’il a ajouté (yathar) un paragraphe à la Tora : « Et toi distingue d’entre tout le peuple… » (verset 21). Yithro, parce que, lorsqu’il s’est converti et a accompli les mitswoth, on lui a ajouté une lettre à son nom. ‘Hovav, parce qu’il chérissait (‘havav) la Tora. Et ‘Hovav s’identifie à Yithro, comme il est écrit : « Parmi les enfants de ‘Hovav, beau-père de Mochè… » (Choftim 4, 11). D’aucuns disent que Re‘ouel était le père de Yithro. Comment se fait-il, alors, que le texte dise : « Elles vinrent vers Re‘ouel leur père » (supra 2, 18) ? C’est parce que les jeunes enfants appellent leur grand-père : « papa » (Sifri)

Beau-père de Mochè

Ici, c’est Yithro qui se flatte de sa parenté avec Mochè : « Je suis le beau-père du roi ! », alors que dans le passé c’est Mochè qui se targuait de la grandeur de son beau-père (supra 4, 18) : « Mochè alla, il retourna chez Yèthèr son beau-père » (Mekhilta)

A Mochè et à Israël

Mochè compte autant que tout Israël

Tout ce que Eloqim fit

Pour eux, par la tombée de la manne, par le puits et par la défaite de ‘Amaleq

Que Hachem fit sortir Israël d’Egypte

Ce bienfait-là est le plus grand de tous (Mekhilta)

18,2
Alors Jéthro, beau-père de Moïse, emmena Séphora, épouse de Moïse, qui la lui avait renvoyée.
Après son renvoi

Lorsque le Saint béni soit-Il a dit à Mochè en Midyan : « Va, retourne en Egypte » (supra 4, 19), Mochè emmena avec lui sa femme et ses fils. Aharon vint à sa rencontre, il le rencontra dans la montagne de ha-Eloqim et lui dit : « Qui sont ces gens ? » Mochè répondit : « C’est ma femme, que j’ai épousée en Midyan, et ce sont mes fils. » Il lui demanda : « Où les emmènes-tu ? » Il répondit : « En Egypte ! » Aharon dit alors : « Nous sommes déjà préoccupés par le sort des premiers, de ceux qui sont déjà ici, et toi tu voudrais ajouter encore ceux-là ! » Mochè a dit alors à sa femme : « Retourne chez ton père ! » Elle a pris ses deux fils et s’en est allée

18,3
Il emmena aussi ses deux fils, l’un nommé Gersom, "car, avait-il dit, je suis un émigré sur une terre étrangère";
18,4
l’autre nommé Eliézer, "parce que le Dieu de mon père m’est venu en aide et m’a sauvé du glaive de Pharaon."
Il m’a sauvé de l’épée de Pharaon

Lorsque Dathan et Aviram l’ont dénoncé pour l’affaire de l’Egyptien et qu’il a voulu mettre Mochè à mort, son cou s’est raidi comme une colonne de marbre (Mekhilta)

18,5
Jéthro, beau-père de Moïse, vint, avec les fils et la femme de celui-ci, trouver Moïse au désert où il campait, près de la montagne du Seigneur.
Vers le désert

Nous le savons bien, qu’il était dans le désert ! Le texte s’exprime ici, en fait, à l’éloge de Yithro. Il menait jusque-là une existence constellée d’honneurs, et c’est par dévouement qu’il s’est rendu dans le désert, lieu de désolation, pour écouter des paroles de Tora (Mekhilta)

18,6
Il fit dire à Moïse: "Moi ton beau-père, Jéthro, je viens à toi avec ta femme accompagnée de ses deux fils."
Il dit à Mochè

Il le lui a fait dire par un messager (Mekhilta)

Moi ton beau-père…

« Si tu ne sors pas pour moi, sors pour ta femme ! Et si tu ne sors pas pour ta femme, sors pour ses deux fils ! » (Mekhilta)

18,7
Moïse alla au-devant de son beau-père; il se prosterna, il l’embrassa et ils s’informèrent mutuellement de leur bien-être puis ils entrèrent dans la tente.
Mochè sortit

Yithro s’est vu rendre à ce moment de grands honneurs. Après que Mochè fut sorti, sont sortis à leur tour Aharon, Nadav et Avihou. Et qui, les voyant sortir, ne serait pas sorti lui aussi ? (Midrach tan‘houma)

Il se prosterna

On ne sait pas qui s’est prosterné devant qui. Mais le texte ajoute : « chaque homme à son prochain ». Qui est appelé : « homme » ? C’est Mochè, comme il est écrit (Bamidbar 12, 3) : « Et l’homme Mochè… » (Mekhilta)

18,8
Moïse conta à son beau père tout ce que l’Éternel avait fait à Pharaon et à l’Egypte à cause d’Israël; toutes les tribulations qu’ils avaient essuyées dans le voyage et comment le Seigneur les avait protégés.
Mochè relata à son beau-père

Pour attirer son cœur et le rapprocher de la Tora (Mekhilta)

Toute la tribulation

Celle de la mer et celle de ‘Amaleq (Mekhilta)

La tribulation (telaa)

Les lettres lamèd et alef font partie du radical, et le taw est ajouté pour la formation du mot. Cette lettre est fondamentale, mais il arrive qu’elle soit élidée. Il en va de même de terouma (« prélèvement »), tenoufa (« balancement », teqouma (« maintien »), tenoua (« mouvement »)

18,9
Jéthro se réjouit de tout le bien que l’Éternel avait fait à Israël, en le sauvant de la main des Egyptiens
Yithro se réjouit (wayi‘had)

Tel est le sens littéral du mot. Explication du midrach : Sa chair s’est hérissée d’épines (‘hadoudim) à cause du chagrin que lui causait la perte des Egyptiens. Comme le disent les gens : « Un converti, jusqu’à la dixième génération, ne parle pas avec dédain d’un Araméen en sa présence ! » (Sanhèdrin 94a)

Pour tout le bien

Le bien causé par la manne, par le puits et par la Tora. Et par-dessus tout, pour avoir délivré de la main des Egyptiens. Un esclave ne pouvait pas, jusque-là, fuir l’Egypte, dont les frontières étaient hermétiquement closes. Et eux ont été six cent mille à sortir (Mekhilta)

18,10
et il dit: "Loué soit l’Éternel, qui vous a sauvés de la main des Egyptiens et de celle de Pharaon, qui a soustrait ce peuple à la main des Egyptiens!
Qui vous a délivrés de la main de l’Egypte

Un peuple impitoyable (Mekhilta)

Et de la main de Pharaon

Un roi impitoyable

De dessous la main de l’Egypte

Ainsi que le rend le Targoum Onqelos, c’est une expression de pouvoir absolu et de domination. La main qu’ils faisaient peser sur eux, c’était l’esclavage

18,11
Je reconnais, à cette heure, que l’Éternel est plus grand que tous les dieux, puisqu’il a été dans cette circonstance où l’on avait agi tyranniquement à leur égard."
Maintenant j’ai su

Je l’avais déjà reconnu, mais maintenant plus que jamais (Mekhilta)

Que tous les dieux

Ceci nous apprend qu’il connaissait toutes les idolâtries du monde, et qu’il n’y en avait pas une seule qu’il n’eût servie (Mekhilta)

Car dans la chose qu’ils ont accomplie délibérément Il a été sur eux

Ainsi que le rend le Targoum Onqelos, c’est par l’eau qu’ils avaient prémédité de les faire périr, et c’est par l’eau qu’ils ont péri

Qu’ils ont accomplie délibérément (zadou)

Ils ont agi criminellement. Et nos maîtres ont interprété le mot zadou dans le même sens que : « Ya‘aqov préparait (wayazèd) un mets » (Beréchith 25, 29). C’est dans la marmite où ils faisaient cuire qu’ils ont été cuits eux-mêmes (Sota 11a)

18,12
Jéthro, beau-père de Moïse, offrit un holocauste et d’autres sacrifices à Dieu et Aaron et tous les anciens d'Israël vinrent partager le repas du beau-père de Moïse, en présence de Dieu
Un holocauste

Comme son nom l’indique : « qui s’élève », brûlé intégralement

Et des sacrifices

Des rémunératoires (Zeva‘him 116a)

Aharon vint…

Et Mochè, où est-il allé ? C’est pourtant lui qui était sorti en premier à sa rencontre et qui était à l’origine de tous les honneurs ! Il se tenait en fait devant eux pour les servir (Mekhilta)

Devant ha-Eloqim

D’où l’on déduit que celui qui participe à un repas où sont assis des sages en Tora est comme s’il contemplait l’éclat de la chekhina (Mekhilta)

18,13
Le lendemain, Moïse s’assit pour rendre la justice au peuple et le peuple se tint debout autour de Moïse, du matin jusqu'au soir.
Ce fut

C’était le lendemain de Yom Kippour, ainsi que nous l’apprenons dans le Sifri. Et que veut dire : « à partir du lendemain » ? Le lendemain de sa descente de la montagne. Et ce n’a pu être que le lendemain de Yom Kippour, car si cela avait eu lieu avant le don de la Tora, Mochè n’aurait pas pu dire : « Je fais connaître les statuts de ha-Eloqim et Ses Toroth » (verset 16). Et Mochè n’a jamais eu l’occasion, entre le don de la Tora et Yom Kippour, de pouvoir s’asseoir pour juger le peuple. C’est en effet le dix-sept tamouz qu’il est descendu et a brisé les tables (Ta‘anith 28b), et il est remonté tôt le lendemain pour rester quatre-vingts jours et redescendre le jour de Yom Kippour. Notre paragraphe ne figure donc pas à la place qu’aurait exigé l’ordre chronologique, et le « lendemain » dont il est question se situe dans la deuxième année. Il est écrit en effet ici : « Mochè reconduisit son beau-père… » (verset 27) et plus loin, à propos de l’ordre de marche des étendards : «Nous partons vers l’endroit… Ne nous quitte donc pas ! » (Bamidbar 10, 29 et 31). Or, si la visite avait eu lieu avant le don de la Tora, après que Mochè aurait reconduit Yithro [une première fois] et qu’il serait parti, où trouvons-nous qu’il est revenu ? Et si tu devais soutenir qu’il n’est pas question [dans Bamidbar] de Yithro, mais de ‘Hovav, et que ‘Hovav était le fils de Yithro, sache que Yithro et ‘Hovav sont une seule et même personne, comme il est écrit : « Parmi les fils de ‘Hovav, beau-père de Mochè » (Choftim 4, 11)

Mochè s’assit… le peuple se tint debout

Il était assis comme un roi, et tous se tenaient debout. La chose a déplu à Yithro, car il faisait fi de l’honneur d’Israël. C’est là-dessus qu’il l’a critiqué, comme il est écrit : « Pourquoi es-tu assis toi seul et tout le peuple est-il debout ? » (verset 14)

Depuis le matin jusqu’au soir

Est-il vraiment possible de dire une telle chose ? C’est que tout juge qui rend un jugement vrai dans toute sa vérité, ne fût-ce que pendant une heure, le texte le considère comme s’il s’était occupé de Tora toute la journée durant, et comme s’il était devenu l’associé du Saint béni soit-Il dans l’œuvre de création, à propos de laquelle il est écrit : « Il fut “soir”, il fut “matin”… » (Chabath 10a, Meguila 10b)

18,14
Le beau-père de Moïse, voyant comme il procédait à l'égard du peuple, lui dit: "Que signifie ta façon d'agir envers ce peuple? Pourquoi sièges-tu seul et tout le peuple stationne t-il autour de toi du matin au soir?"
18,15
Moïse répondit à son beau-père: "C'est que le peuple vient à moi pour consulter le Seigneur.
Parce que viendra vers moi

Le verbe doit se comprendre comme s’il était au présent, s’agissant ici d’une action continue

Pour consulter Eloqim

Comme le rend le Targoum Onqelos : « pour demander un enseignement », c’est-à-dire pour demander l’instruction de la bouche du Tout-Puissant

18,16
Lorsqu'ils ont une affaire, elle m'est soumise; alors je prononce entre les parties et je fais connaître les décrets du Seigneur et ses instructions."
Lorsqu’ils auront une affaire

Celui qui a une affaire vient vers moi

18,17
Le beau-père de Moïse lui répliqua: "Le procédé que tu emploies n'est pas bon.
Le beau-père de Mochè lui dit

Par égard pour lui, le texte l’appelle : « le beau-père du roi »

18,18
Tu succomberas certainement et toi-même et ce peuple qui t'entoure; car la tâche est trop lourde pour toi, tu ne saurais l'accomplir seul.
T’épuiser

Ainsi que le rend le Targoum Onqelos. C’est une expression évoquant l’idée de « flétrir », en français médiéval : « fleistrir », comme dans : « et la feuille s’est flétrie » (Yirmeya 8, 13), « comme la feuille se flétrit pour se séparer de la vigne » (Yecha’ya 34, 4), parce qu’elle s’est racornie sous l’effet de la chaleur et sous l’action du gel. Sa force s’est affaiblie et elle s’est épuisée

Aussi toi-même

Pour inclure Aharon, ‘Hour et les soixante-dix Anciens (Mekhilta)

Car la chose est trop lourde

Son poids est plus lourd que ne peut en supporter ta force

18,19
Or, écoute ma voix, ce que je veux te conseiller et que Dieu te soit en aide! Représente, toi seul, le peuple vis-à-vis de Dieu, en exposant les litiges au Seigneur;
Je te conseillerai

Ce qu’il lui a conseillé, c’est de consulter le Tout-Puissant (Mekhilta)

Sois toi pour le peuple en face de ha-Eloqim

Messager et intermédiaire entre eux et Hachem, et lui demandant de rendre des jugements

Les affaires

Leurs différends

18,20
notifie-leur également les lois et les doctrines, instruis-les de la voie qu'ils ont à suivre et de la conduite qu'ils doivent tenir.
18,21
Mais, de ton côté, choisis entre tout le peuple des hommes éminents, craignant Dieu, amis de la vérité, ennemis du lucre et place-les à leur tête comme chiliarques, centurions, cinquanteniers et décurions.
Et toi

Par l’esprit saint qui est sur toi (Mekhilta)

Des hommes éminents

Riches, afin qu’ils n’aient pas besoin de flatter ou de faire acception de personnes (Mekhilta)

Des hommes de vérité

Ce sont des hommes qui inspirent confiance, aux paroles desquels on peut se fier et dont on écoute ce qu’ils disent

Haïssant le lucre

Qui haïssent leur propre argent dans un procès, comme le dit le dicton : « Le juge qu’il faut traîner en justice pour qu’il paye ce qu’il doit n’est pas digne d’être un juge » (Baba Batra 58b)

Des dirigeants de milliers

Ils ont été six cents chefs pour les six cent mille hommes (Sanhèdrin 18a)

Des dirigeants de centaines

Ils ont été six mille

Des dirigeants de cinquantaines

Douze mille

Des dirigeants de dizaines

Soixante mille

18,22
Ils jugeront le peuple en permanence; et alors, toute affaire grave ils te la soumettront, tandis qu'ils décideront eux-mêmes les questions peu importantes. Ils te soulageront ainsi en partageant ton fardeau.
Ils jugeront

Selon la traduction du Targoum Onqelos, c’est l’expression d’un ordre

Il sera allégé (wehaqél) de ce qui est sur toi

Ceci a pour but d’alléger ce qui est sur toi. Le mot wehaqél exprime l’idée d’un présent permanent, tout comme : « Il alourdit (wehakhbéd) son cœur » (supra 8, 11), ou comme : « en frappant (wehakoth) Moav » (II Melakhim 3, 24)

18,23
Si tu adoptes cette conduite, Dieu te donnera ses ordres et tu pourras suffire à l'œuvre; et de son côté, tout ce peuple se rendra tranquillement où il doit se rendre."
Eloqim t’ordonneras

Consulte le Tout-Puissant ! S’Il t’ordonne de faire ainsi, tu pourras te maintenir. Et s’Il s’y oppose, tu ne pourras pas te maintenir (Mekhilta)

Et aussi tout ce peuple-là

Aharon, Nadav, Avihou et les soixante-dix Anciens qui t’assistent (Mekhilta)

18,24
Moïse écouta l'avis de son beau-père et effectua tout ce qu'il avait dit.
18,25
Il choisit des hommes de mérite entre tout Israël et les créa magistrats du peuple: chiliarques, centurions, cinquanteniers et décurions.
18,26
Ils jugeaient le peuple en permanence; les cas difficiles, ils les rapportaient à Moïse et les causes simples, ils les décidaient eux-mêmes.
Ils jugeront

Traduction du Targoum Onqelos : wedaynim

Ils l’amèneront

Traduction du Targoum Onqelos : méythan

Ils jugeront (yichpoutou) eux-mêmes

Comme yichpetou. Tout comme : (Ruth 2, 8) lo tha‘avouri (« tu ne t’en iras pas ») équivaut à lo tha‘avori. Traduction du Targoum Onqelos : daynin. Ce qui est écrit plus haut, [au verset 22], constitue des ordres, d’où la traduction du Targoum Onqelos par : widounoun (« qu’ils jugent ! »), yaythoun (« qu’ils amènent ! »), yadounoun (« qu’ils jugent ! »), tandis qu’il s’agit ici de ce qui est réalisé effectivement

18,27
Moïse reconduisit son beau-père, qui s'en retourna dans son pays.
Il alla pour lui vers son pays

Pour convertir les membres de sa famille (Mekhilta)

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