À l’approche de la fête, chacun pense à sa table, à ses invités, à sa joie. Mais la Torah nous rappelle une vérité fondamentale : la véritable Sim’ha, la vraie joie, est celle qui se partage.
Et si cette année, au lieu de simplement fêter, on décidait aussi d’illuminer le cœur de ceux qui n’ont rien ?
Voici ce que nous enseignent nos Sages sur la puissance de cette Mitsva trop souvent oubliée…


Il est écrit dans la Torah :
« Tu te réjouiras pendant la fête, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, le Lévi et le converti, l’orphelin et la veuve qui vivent dans ton entourage (...) et ainsi tu ne seras que joyeux » (Dévarim 16, 14-15).

Le Rambam enseigne :
« Lorsque l’on mange en l’honneur de la fête, on a l’obligation de nourrir le converti, l’orphelin, la veuve, et les autres pauvres. Celui qui ferme sa porte, mange et boit avec sa femme et ses enfants, égoïstement, sans en faire profiter les pauvres, ne se réjouit pas au nom de la Mitsva, mais ne mange que pour contenter son estomac ».

Il n’y a pas de plus grande Mitsva devant Hachem que celle « de réjouir le cœur des pauvres, des orphelins, des veuves, et des convertis ». Ce faisant, il ressemble – si l’on peut s’exprimer ainsi – à Hachem, comme il est dit :
« Il redonne goût à la vie à ceux qui sont humiliés, ainsi qu’aux déprimés » (Hilkhot Méguila, Chap. 2, Halakha 17).

Un homme qui a les moyens de recevoir des pauvres, qu’il soit béni. Mais celui qui ne peut pas — soit par manque de place, soit parce qu’il y a lieu de craindre que ceux-ci aient honte d’être invités — devra leur envoyer de la nourriture ou une somme d’argent suffisante et généreuse pour pallier aux dépenses de la fête, chacun en fonction de ses moyens.
(Piské Téchouvot 387, Harav Hagaon Fallaggi ; Pélé Yoèts)

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