De nos jours, les enfants hyperactifs sont bien plus nombreux qu'il y a quelques années. Lorsqu'un parent constate l'hyperactivité de son enfant, que doit-il faire ? Est-il forcément bon de lui donner immédiatement des médicaments (ou au contraire de refuser catégoriquement de lui en donner) ? Pourquoi ?

Le nombre d'enfants hyperactifs a beaucoup augmenté ces dernières années. Et les adultes qui sont responsables d'eux (parents ou professeurs) peuvent se demander : comment les gérer ?
 
Certains choisissent de leur donner des médicaments, et d'autres non. L'objet de ce cours n'est pas de dire quoi faire à ce niveau-là mais plutôt de montrer que quel que soit le choix qu'un parent aura fait, il devra l'assumer.
 
S'il choisit de donner des médicaments à son enfant, il devra être conscient du fait qu'un médicament n'est pas une solution magique. Cela peut aussi avoir des effets secondaires.
 
Et s'il choisit de ne pas en donner, il devra veiller à ce que son enfant ne fasse pas de dégâts malgré cela. Car un enfant qui ne reçoit pas les médicaments dont il a besoin pour gérer son hyperactivité risque fortement de déranger son entourage si l'adulte qui en est responsable n'y fait pas attention (exemple : de déranger toute la Synagogue si le parent l'y amène, de perturber sa classe à l'école etc...).
 
L'adulte devra aussi faire très attention à ce que l'estime de soi de l'enfant hyperactif ne soit pas affectée. Car si, par exemple, cet enfant n'entend que des "chut !" à chaque fois qu'il bouge à la Synagogue, il risque fortement de ne plus jamais vouloir y retourner. Le parent qui décide de ne pas lui donner de médicament devra alors veiller, par exemple, à ne pas y rester trop longtemps, ce qui aidera l'enfant à mieux se contrôler. De même si l'enfant ne tient pas en place dans les fêtes de famille : l'adulte devra y passer moins de temps.
 
Les enfants hyperactifs aimeraient bien être agréables pour leur entourage. Mais ils n'ont pas la capacité physique de le faire. Par conséquent, il ne sert à rien de se contenter de lui hurler des mots tels que "Ça suffit ! Reste tranquille !". Cela ne l'aidera pas à s'améliorer.
 
Un parent ne doit jamais se dire "Moi, je ne crois pas en l'efficacité de tel médicament ! Le monde n'a cas supporter mon enfant tel qu'il est !". Personne n'a l'obligation de supporter tel ou tel enfant, si ce n'est son propre parent. Ce dernier doit en assumer la responsabilité.
 
S'il décide de ne pas lui donner de médicaments, c'est son droit. Mais il devra alors tout faire pour que son enfant ne perturbe pas, et ne soit pas perturbé. Par exemple, ne pas l'amener trop longtemps à une fête dans laquelle il risque de ne pas pouvoir tenir en place, et donc de perturber.
 
De nos jours, on peut faire énormément de choses pour que les enfants se sentent bien (par exemple, des sorties). Un parent ne doit pas seulement veiller à ce que son enfant ait des bonnes notes à l'école. Il doit l'aider à être heureux de vivre (et donc privilégier les intérêts de l'enfant plutôt que ses intérêts personnels).

Recevez gratuitement un Rav chez vous ou dans votre communauté, cliquez-ici