Le monde a commémoré cette semaine "la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah".

Cette date a été choisie, car elle marque le jour de la libération du camp de la mort Auschwitz le 27 janvier 1945 par les forces alliées. Celui qui pense que le monde "éclairé" a tiré une leçon de la Shoah se trompe gravement. 

Certains, innocemment, ont cru que les nations, après la catastrophe de la Deuxième Guerre mondiale, allaient comprendre à quoi mène une propagande empoisonnée, mensongère, malveillante contre des êtres humains en général, et des juifs en particulier. Mais la réalité prouve que rien n'a changé.

La haine contre le peuple juif a tout simplement changé de face.

Il y a aujourd'hui des lieux où il n'est pas correct de parler de haine contre les juifs, en affichant un antisémitisme ouvert : on la masque donc par une animosité contre l'état d’Israël, qui représente, aux yeux des nations, l'État des juifs.

Le ministre de la Diaspora, Naftali Benett, a exposé le compte rendu des actes antisémites perpétrés en 2018, qui a été une année record quant aux manifestations antisémites dans la rue, dans la presse électronique, et même chez les politiques.

13 juifs ont été assassinés dans le monde suite à des agressions antisémites, dans trois attentats différents.

En France, après deux ans où on a pu observer une diminution du nombre d'actes antisémites suite à un programme gouvernemental de lutte contre le racisme, on a enregistré une remontée d'actes antisémites. 

De même en Angleterre, on craint la montée de Corbyn, à la tête du parti du Labour.

Suite à un sondage effectué dans l'Union européenne, il apparaît que 85% des juifs d'Europe pensent que l'antisémitisme constitue un problème dans leur pays et 38% pensent émigrer à cause de cette montée de haine.

Ces données ne concernent que le monde occidental et non le monde musulman, où sont affichés ouvertement des propos anti israéliens et anti juifs.

Lorsque le dirigeant iranien annonce les intentions de son pays de détruire Israël, il ne reçoit aucun rappel à l'ordre de dirigeants, qui continueront à traiter avec lui comme si de rien n'était 

Ce n'est que lorsque des infiltrés Iraniens s'introduiront dans les pays européens pour y perpétrer des attentats, qu'enfin, on se souviendra de dénoncer les actes de terrorisme du régime des ayatollas.

L'ONU, fondée après la Deuxième Guerre mondiale pour tenter de prévenir et d’empêcher de nouveaux conflits planétaires, reçoit avec tous les honneurs les dirigeants de ces régimes, et porte l'hypocrisie à son comble.

Le monde n'a pas changé depuis que la haine est tombée sur le peuple juif, au moment du don de la Torah au Sinaï. Même aux USA, la grande amie d’Israël, l'antisémitisme relève la tête, principalement sur les réseaux sociaux, où souvent le public juif et orthodoxe en est la cible.

C'est vrai, en cette journée du 27 janvier, les nations payent "un impôt verbal" au peuple juif, en rappelant les horreurs du régime nazi.

Mais chaque année qui nous éloigne du génocide, le consensus autour de la Shoah et de l'antisémitisme s'effrite un peu plus, nous laissant perplexes.

À nouveau, seuls les Sages d’Israël ont la réponse à ce phénomène : ils nous disent : c'est un ‘Hok, une loi, qu'Esaü hait Jacob.

Mais l'antidote, également, ils nous l'ont dévoilé : lorsqu’Israël tient son rôle de peuple saint, et marche dans les voies de D.ieu, nul ne peut rien contre lui.

Yated Neeman du 28 janvier 2019, traduit et adapté par Jocelyne Scemama