Naama Issachar, jeune israélienne récemment libérée de prison en Russie, a pris sur elle la Mitsva d’allumer les bougies de Chabbath au cours de sa détention.

Découvrir les bienfaits du Chabbath au plus profond du désespoir. Naama Issachar est en train de renouer, bé’ezrat Hachem, son lien avec son identité juive.

Cette jeune israélienne, prit la route de l’Inde après son service militaire en Israël. En effet, l’Inde est perçue comme un pays de cocagne par beaucoup de jeunes de la société israélienne, parfois en perte de repères religieux après l’âpreté du service militaire. Lors de l’un de ses séjours, en escale à l’aéroport Cheremetyevo International de Moscou en avril 2019, elle est interpelée en possession de drogue « douce ». En dépit de la faible quantité de stupéfiant, elle est jugée comme une trafiquante internationale et immédiatement incarcérée en Russie. Au cœur d’un contexte géopolitique moyen-oriental très tendu et au sein duquel la Russie est très active, Naama Issachar écope d’une peine exemplaire de 7 ans et demie de prison, malgré la faiblesse des charges retenues contre elle. Après des négociations au plus haut sommet des Etats israélien et russe, Vladimir Poutine, président russe, signa le 29 janvier 2020 la grâce présidentielle pour la jeune femme, renvoyée en Israël où elle a retrouvé la liberté.

Mais ce séjour dans les geôles russes n’aura pas été absolument vain, loin de là. Soutenu notamment par Rabbi Shea Deitsch, l’émissaire Loubavitch de Moscou, tout au long de sa détention, Naama Issachar a réappris à faire sa Téfila, a été accompagnée pour toutes les fêtes juives, a mangé Cachère et a pris sur elle l’une des trois Mitsvot essentielles de la femme juive : l’allumage des bougies de Chabbath (les deux autres étant la ‘Halla et la pureté familiale, nous apprend la Michna Chabbath).

Aussitôt de retour chez elle à Ré’hovot, elle a adressé à Rabbi Deitsch une photographie d’une belle table dressée pour Chabbath, les chandeliers préparés Likhvod Chabbath Kodèch, en écrivant « Je n’ai pas oublié : allumer les bougies pour Chabbath ».

On compare souvent les Bné Israël aux olives : c’est en les pressant qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Puissions-nous renforcer à chaque instant notre Foi et notre lien avec notre Créateur par amour pur et dans la paix.