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A cause des vagues, je n'ai pas pu tremper l'ustensile à la mer

Rédigé le Dimanche 6 Mai 2018
La question de Myriam S.

Chalom Rav,

J'ai voulu cachériser un nouvel ustensile de cuisine en allant le plonger dans la mer.

Les vagues étant trop grandes et ayant déjà fait la bénédiction sur l'immersion, je me suis résolue à trouver une solution de secours pour ne pas avoir prononcé le nom d'Hachem en vain.

J'ai creusé un trou au bord de l'eau, où l'eau s'est donc infiltré par en dessous, et j'y ai plongé mon ustensile.

Puisque la mer était reliée à ce trou qui ne faisait pas 40 Séa, est-ce que la cachérisation est valide ou ai-je besoin d'y retourner pour la tremper directement dans la mer ? Avec ou sans bénédiction ?

Dans le doute, est-il préférable que j'achète un deuxième ustensile sur lequel je fais la Brakha et j'en profite pour plonger le premier ?

Merci de votre réponse.

La réponse de Dan COHEN
Dan COHEN
2614 réponses

Bonjour,

Si vous êtes parfaitement certaine que :

1. L'ustensile a été intégralement immergé,

2. Rien ne faisait écran entre l'objet et l'eau (par exemple : du sable, des déchets, des algues ou des poissons),

3. Le trou creusé était bien relié à la mer pendant l'immersion,

Alors, il n'est pas nécessaire de tremper à nouveau votre ustensile.

Si vous doutez d'un seul de ces 3 éléments, il faut retremper les ustensiles sans bénédiction.

Bien que la mer constitue un Mikvé valable du point de vue de la Halakha, les décisionnaires recommandent fortement de ne jamais rien y immerger pour les raisons suivantes :

1. Compte-tenu de l'agitation de la mer et du danger qui en résulte, on risque de ne pas faire attention à tous les détails. L'immersion risque de ne pas être valable.

2. Si on trempe du verre fragile, il risquerait de se briser et de provoquer un dommage chez autrui. Si on immerge des objets coupants comme des couteaux, on risque de les perdre dans l'eau et de provoquer là aussi un dommage.

De manière générale, lorsqu'on a un doute si un ustensile doit être immergé, on l'immerge sans bénédiction. Il n'est pas nécessaire d'immerger en même temps un autre ustensile sur lequel on est sûr de devoir réciter la bénédiction. C'est une mesure de piété que certains s'imposent, mais qui va au-delà de la Halakha.

Kol Touv.

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