Bonjour Rav,
Je viens d’une famille qui n’est pas croyante mais qui s’est convertie au christianisme.
Aujourd’hui, je ne crois pas à leur croyance, mais mon but est de me convertir au judaïsme. Le "problème" est que j’habite encore dans leur maison.
Pour préserver le Chalom Bayit, est-ce que je ne dois pas leur en parler, ni dire que je ne partage pas leur conviction car je sais que cela peut leur cause de la peine, et aussi sûrement de l’incompréhension etc. ?
Est-ce que je dois penser d’abord au Chalom Bayit et ne rien dire jusqu’à mon départ de la maison ?
Merci Rav.
Chalom Ouvrakha,
Dans une telle situation, le Chalom Bayit (la paix dans le foyer) doit être la priorité.
Tant que vous habitez sous leur toit, il est juste et sage d’éviter les sujets qui pourraient provoquer des disputes ou de la peine inutile. Vous n’avez pas besoin de "jouer un rôle", mais vous pouvez simplement rester discret sur vos convictions profondes tant que cela ne vous oblige pas à faire quelque chose contre votre conscience.
Comme le disait le roi Salomon : « Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire » (Kohelet/Ecclésiaste 3,7).
Vous pouvez en parallèle continuer à apprendre, à prier, à pratiquer ce que vous pouvez discrètement (par exemple, la prière du cœur, l’étude, le raffinement des Midot). Ce travail intérieur est précieux et prépare déjà votre future vie juive.
Lorsque vous aurez votre indépendance et que vous serez prêt(e) à vivre votre engagement sans dépendre d’eux, il sera temps de leur en parler avec douceur et respect.
Kol Touv.