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Cire sur les pommes, Cachère ?

Rédigé le Lundi 10 Novembre 2025
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

J'ai appris que certaines pommes étaient recouvertes de cire ou de vernis rajoutés en plus de la cire naturelle que produit le fruit.

Comment le savoir ? Comment distinguer la cire naturelle de celle rajoutée ?

J'ai appris aussi qu'en Europe, la cire rajoutée était règlementée pour ne contenir que des ingrédient naturels comme la cire d'abeille.

Peut-il y avoir un problème de Cacheroute dans certains cas?

Merci Rav.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
43085 réponses

Bonjour,

De nos jours, en Israël, les pommes sont enduites d’une cire d’origine végétale, produite principalement à partir de légumineuses. Cependant, dans la plupart des autres pays du monde, il n’existe aucun contrôle rabbinique sur le revêtement des pommes [il peut être animal ou synthétique]. Donc, il n’est pas possible d’y consommer des pommes sans les laver correctement avec du savon liquide ou retirer préalablement leur peau extérieure [Yokhlou 'Anavim Véyisba'ou Madrikh 'Iyouni, volume 2, page 758].

Si vous avez des informations différentes ou plus précises, nous nous ferons un plaisir des les analyser.

Explications :

La substance utilisée comme agent de brillance pour l’enrobage des pommes et des agrumes, fait l’objet d’une grande discussion.

Certains décisionnaires estiment qu’il faut être rigoureux, car cette substance provient d’un insecte et relève donc de la catégorie de "Yotsé Mine Hatamé" [produit issu d’une bête non cachère].

D’autres, sont plus indulgents, en la comparant au miel : les insectes n’en produisent pas à partir de leur propre corps, mais seulement à partir de la sève qu’ils sucent des arbres. Iguerot Moché [Yoré Déa, volume 2, réponse 24].

En pratique, il convient d’adopter une attitude rigoureuse. C’est pourquoi les organismes de cacherout les plus stricts n’utilisent pas cette substance, mais emploient à la place une cire certifiée cachère.

Dans Min’hat Its’hak, volume 10, réponse 65, il est écrit qu’il y aurait matière à discuter en faveur de la permission, surtout lorsque ce produit est appliqué uniquement pour l’aspect visuel du fruit. Mais en  pratique, il conclut qu’il faut adopter une attitude rigoureuse, car il reconnaît ne pas être suffisamment informé sur la question dans ses détails scientifiques. Tel est, également, l'avis de Rav Elyashiv. Voir aussi, Emek Hatechouva, volume 3, réponse 66, Tsits Eliézer, volume 11, réponse 59, Min'hat Chlomo, volume 2-3, réponse 64, Micheméret Habayit [Tola'im Badaguim, etc.], page 22.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.

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