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Combien de personnes peuvent accompagner une accouchée Chabbath ?

Rédigé le Mardi 27 Septembre 2016
La question de Anonyme

Chers Rabbanim,

Tout d'abord, merci beaucoup pour tout ce que vous faites. Cela nous aide beaucoup à monter dans la Torah et les Mitsvot. Que D.ieu vous bénisse tous, et que vous ayez une merveilleuse et douce année dans tous les domaines.

Ma fille sera dans son neuvième mois de grossesse pendant les fêtes.

Si son accouchement se déclenche Chabbath ou Yom Tov, et si elle le demande expressément, en plus de son mari, un autre membre de la famille peut-il l'accompagner ? Par exemple sa mère ou ses deux parents ?

Merci beaucoup.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38378 réponses

Bonjour,

L’habitude est de permettre à un membre de la famille d’accompagner la femme qui doit accoucher.

Voir :

Chmirat Chabbath Kéhilkhata [nouvelle édition], chapitre 36, Halakha 11, chapitre 40,

Chmirat Chabbath Kéhilkhata [nouvelle édition], chapitre 40, Halakha 82-83,

Torat Hayolédet, chapitre 14, Halakha 1,

‘Hout Chani - Chabbath, volume 4, page 243,

Nafchénou Ba’haïm, chapitre 15, Halakha 27,

Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5775], chapitre 328, passage 13 et chapitre 330, passage 1.

Si elle désire qu’un autre membre de la famille l’accompagne :

1. Il faut absolument éviter de lui mettre cette idée en tête.

Dès aujourd'hui, dites-lui que son mari ou sa maman pourra monter dans le véhicule qui l’amènera à l’hôpital et que les autres membres de la famille prendront la route à pieds.

2. Lors des premiers accouchements, l’émotion est forte ; il y a « plus de peur que de mal ».

3. Le jour venu, si elle insiste vivement et fortement pour qu’une seconde personne l’accompagne : il faut essayer de l’en dissuader. Voir passage précédent.

Si elle persiste dans son obstination et que l’on sent un certain blocage ou un éventuel « danger » :

Si le conducteur est un non-juif et que l’hôpital se trouve en ville, on pourra adopter une attitude permissive.

Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5775], chapitre 328, passage 13 et chapitre 330, passage 1.

Si le conducteur est juif, cela est envisageable d’après certains décisionnaires.

Voir :

Torat Hayolédet, chapitre 14, Halakha 1, note 1,

‘Hout Chani - Chabbath, volume 4, page 244, Halakha 2.

4. Si elle désire qu’une troisième personne l’accompagne, on dira au conducteur de l’ambulance, sans que la femme qui doit accoucher s’en aperçoive, de lui dire que cela est interdit selon la « loi » et que les autres membres de la famille prendront la route à pieds.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Chana Tova !

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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