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Comment faire les Mitsvot avec joie ?

Rédigé le Mercredi 7 Octobre 2015
La question de Aa A.

Chalom Rav,

Je suis très pratiquante Baroukh Hachem, mais je n'arrive pas à faire la Torah avec joie.

Beaucoup de choses m'étouffent, je n'arrive pas à être heureuse. Par exemple, le fait de faire deux jours de fêtes, à la fin je n'en peux plus. La téfila aussi : je me force à la faire !

Je ne sais pas quoi faire et d'où cela me vient.

Je n'étais pas comme ça avant.

Avez-vous une idée pour se sentir bien dans la religion malgré TOUTES les contraintes, les efforts, et les prises de tête que cela implique ?

Je vous remercie d'avance.

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6500 réponses

Chalom Ouvrakha,

La difficulté dans l'action et la pratique de la Torah provient d'un décallage entre l'action et la sensibilité.

Le Rav Dessler dans Mikhtav Mééliyahou appelle cela "Chamor Vézakhor", en nous expliquant que la signification du midrach qui nous enseigne que si tout le peuple d'Israël gardaient deux Chabbathot consécutifs ils seraient immédiatement délivrés (par la venue du Machia'h) correspond à un niveau d'observation du Chabbath à son apogée, aussi bien d'un point de vue de "Zakhor" - c'est-à-dire de la sensibilité à la grandeur et à l'importance du Chabbath - que d'un point de vue de "Chamor" - c'est-à-dire une observation scrupuleuse des Halakhot du Chabbath.

C'est un idéal de joie et de plénitude vers lequel nous devons aspirer, mais en attendant, il se peut que nous ayons du mal à pratiquer la Torah avec joie, et cela est normal lorsque la pratique exige de nous des efforts particuliers, comme par exemple observer deux jours de Yom Tov consécutifs, comme vous l'avez cité.

Remarquez que si vous aviez passé ces deux jours de Yom Tov invitée chez un Rav dont vous appréciez particulièrement les paroles de Torah, cela aurait tout changé, tout simplement parce que vous auriez trouvé alors un équilibre entre l'action et la sensibilité.

Concrètement, lorsqu'on sent que la pratique devient pesante, il faut aller à des cours de Torah donnés par un Rav que vous avez beaucoup de plaisir à écouter. Vous pouvez aussi faire cela toute seul avec des livres, mais cela est beaucoup plus difficile.

Quoi qu'il en soit, nous devons nous inquiéter de raviver régulièrement notre sensibilité à la Torah, sans quoi la routine finira par nous faire détester la pratique, 'Hass Véchalom .

Kol Touv.

Mékorot / Sources : Mikhtav Mééliahou.
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