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Continuer à prier pour un malade "sans espoir"

Rédigé le Mardi 28 Mai 2019
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

Depuis quelques mois, je prie avec plusieurs groupes pour la Réfoua Chéléma (guérison) d'un malade.

Celui-ci a reçu des soins à l'hôpital pendant plusieurs mois, mais malheureusement, il n'y a plus d'amélioration de son état : il ne parle plus et est nourri par poches (Baroukh Hachem, il a toute sa tête).

Conséquence : il n'est pas prévu qu'il sorte de la maison médicalisée où il est suivi maintenant.

Je vais continuer à prier pour lui, mais doit-on laisser ou retirer son nom de ces groupes ?

Merci pour votre réponse.

La réponse de Rav Nethanel GAMRASNI
Rav Nethanel GAMRASNI
565 réponses

Bonjour,

Bien que, selon les médecins, il n’y ait pas d’espoir pour une guérison complète, il ne faut pas perdre de vue que l’unique "Rofé Kol Bassar", Médecin de toute créature, c’est Hachem.

De la même manière qu’Hachem envoie un virus, ainsi Il peut le retirer.

Dans le Talmud Brakhot 10a, nous apprenons un principe important : "Même si l’épée est posée sur le cou de l’homme, il ne doit pas s’empêcher d’implorer la miséricorde (du Tout-Puissant Hachem)."

Il ne nous appartient pas de décider de cesser de prier, et d’ainsi décréter la parole du médecin comme parole "Divine".

Dans la prière de la 'Amida, nous disons "Ki El Rofé Ra'hman Vénéémane Ata", "car D.ieu guérisseur, Tu es miséricordieux et honnête".

Et effet, un médecin miséricordieux pourrait donner des médicaments afin d’éviter une opération inévitable par compassion pour le patient. On dira alors de lui qu’il est miséricordieux, mais pas honnête. Un autre se lancera sur le bistouri sans essayer d’autres méthodes plus douces, et bien que l’opération réussisse, on dira de lui qu’il est honnête, mais pas miséricordieux.

Hachem, Lui, est à la fois miséricordieux et honnête, et Lui faire confiance, c’est se mettre entre les mains du "Guérisseur" par excellence.

Il faut continuer à prier et implorer Hachem pour qu’Il guide cette personne entre les mains de bons médecins qui ont la crainte d’Hachem, en espérant entendre des bonnes nouvelles de tout cela.

Transmettez-nous son prénom ainsi que celui de sa maman et, Bé'ézrat Hachem, je m’efforcerai de prononcer son nom lors de mes prières et étude de Torah.

Kol Touv.

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