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D'où apprend-on la bénédiction pour les filles ?

Rédigé le Lundi 17 Décembre 2018
La question de David P.

Bonsoir,

Dans la Paracha de cette semaine, on apprend la bénédiction à faire pour les garçons après le Kiddouch.

D'où apprend-on la même Brakha pour les filles ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38170 réponses

Bonjour,

1. Lors du mariage de Ruth [avec Bo’az], tout le peuple et les anciens étant présents, s’adressèrent à Bo’az et prononcèrent des vœux et des bénédictions :

« Que Hachem fasse que la femme qui entre dans ta maison [Ruth] soit comme Ra’hel et Léa qui, toutes deux, construisirent la maison d’Israël »

Ruth, chapitre 4, verset 11.

2. Nous en déduisons que nos ancêtres doivent être le repère et la référence nous permettant de retrouver le chemin vers la perfection.

3. Sarah Iménou et Rivka Iménou ne sont pas mentionnées dans les paroles du peuple et des anciens à Boaz car c’est uniquement à partir de Ra’hel et de Léa que le peuple a été construit : Sarah Iménou a enfanté Yishmael et Rivka Iménou a enfanté Essav.

Cependant, lorsque nous bénissons nos enfants, notre intention est de leur souhaiter toutes les bonnes Middot de nos mères.

4. Nos maîtres disent qu’il est possible à chacun de choisir les mots qu’il ressent afin de bénir ses enfants.

Voir Zemirot Chabbath Hamevoar, édition Métivta, page 30 au nom du Siddour Ya’bets [Rav Yaacov Israël Emden].

5. Rabbi Moché Alchikh sur Ruth 4, verset 11 fait remarquer que Ra’hel et Léa ont un point commun avec Ruth : elles ont toutes désiré, ardemment [plus que Sarah Iménou et Rivka Iménou], s’unir à leur mari afin de construire la maison d’Israël. Elles ont eu toutes les trois, un comportement semblable à celui des garçons qui, contrairement aux femmes, sont allés chercher activement leur femme.

Le mot שתיהם - Chetéhem du verset : les deux [faisant allusion à Ra’hel Iménou et Léa Iménou] est au masculin, avec la lettre Mème à la fin du mot, au lieu de שתיהן avec un Noun, au féminin : cela fait allusion au fait qu’elles ont eu un comportement de « garçon », bien méritoire.

6. Il est à noter que dans certains Siddourim, il n’apparaît pas une Brakha spéciale pour les filles. C’est uniquement la Brakha des « garçons » qui est mentionnée.

Voir Zemirot Chabbath Hamevoar, édition Métivta, page 30 au nom du Siddour Ya’bets [Rav Yaacov Israël Emden].

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Questions au Rav Dayan (tome 5)

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