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Eviter de conduire pour une femme, utopique ?

Rédigé le Mercredi 19 Novembre 2014
La question de Hanna C.

Bonjour Rav,

Vous avez dit dans votre programme d'étude "Limoud au féminin" que : "Il est préférable qu’une femme évite de conduire en voiture. Cela va à l’encontre du verset des Téhilim : « Tout l’honneur d’une fille de roi est à l’intérieur ». Cependant, s’il est vraiment nécessaire pour la femme de conduire, elle prendra conseil auprès d’un Rav en exposant ses besoins."

De nos jours, il est impossible de ne pas conduire en tant que femme, à moins d'avoir un mari qui ne travaille pas et qui va chercher les enfants dans les différentes écoles, puis les amènent chez le docteur, dans les activités extra scolaires, puis ira aussi faire les courses et n'oubliera pas de ramener une Parnassa et d'étudier, sa femme devant rester à l'intérieur.

A moins d'habiter à côté de tout, ce qui reste plutôt rare de nos jours.

Merci.

La réponse de Arié HADDAD
Arié HADDAD
735 réponses

Chalom,

Merci beaucoup pour votre réaction.

Au sujet de cette Halakha dont le fondement est la Tsniout, il faut se rappeler que la règle est que toute attitude qui n'est pas courante dans un lieu donné et qui attire l'attention est contraire à la Tsniout. Cela peut concerner le port ou non de la perruque, la longueur des manches (jusqu'au poignet), etc.

Ainsi, si dans une ville, les femmes n'ont pas l'habitude de conduire car elles n'en n'ont pas besoin (écoles et commerces à proximité ou transports scolaires organisés par exemple), celle qui conduira aura une attitude qui dénote.

Mais si la nécessité (et pas uniquement un certain état d'esprit) a fait que les femmes en ont pris l'habitude, cela devient toléré. Cela peut même devenir très utile dans certains contextes pour accompagner les enfants et permettre aux maris de prier correctement ou aider d'autres dames.
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