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"Hachem Mélèkh" après le Motsi : origine et signification

Rédigé le Lundi 28 Août 2017
La question de Yael B.

Bonjour,

J'aimerais savoir quelle est l'origine et la signification de la coutume de réciter "Hachem Mélèkh" après la bénédiction du Motsi.

Merci.

La réponse de Rav Jérémie GUEITZ
Rav Jérémie GUEITZ
9 réponses

Chalom,

A l’époque, les Kabbalistes avaient l’habitude de penser à ce verset lors du Motsi, et, par la suite, beaucoup ont également pris l’habitude de la dire à voix haute (Maguen Avot page 143 et ‘Atérèt Avot page 236).

Le Ben Ich ‘Haï (Parachat Emor 10) écrit que, selon la Kabbale, il faut tremper le pain dans le sel à trois reprises. Les termes « sel » (Méla’h) et « pain » (Lé’hèm) ont comme valeur numérique 78, équivalent à trois fois le Nom Divin - Youd Ké Va Ké (26 x 3 = 78). Au moment de tremper le pain dans le sel, il faut donc avoir en tête que le pain représente trois fois le Nom Divin, correspondant à trois « bontés » qui adoucissent les trois « forces de rigueur » allusionnées dans le sel.

Selon le Maguen Avraham, en trempant trois fois le pain dans le sel lors du Motsi, il faut penser au Nom Divin. Le fait de réciter le verset « Hachem Mélèkh » nous permet donc de Le prononcer à trois reprises afin de pouvoir avoir les intentionnées susmentionnées.

Certains ont l’habitude de réciter ce verset entre la bénédiction du Motsi et la consommation du pain, mais le Rav Chalom Messas (Chemech Oumaguèn 3, 78) et le ‘Emek Yéhochou’a (6, 30)  s’opposent catégoriquement à cette façon d’agir, qui constitue une interruption.

Vous pourrez donc continuer votre coutume en récitant « Hachem Mélèkh » après avoir consommé un morceau du Motsi.

Que D.ieu vous bénisse.

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