"La mort des justes est chère à D.ieu"

Bonjour,

Première explication

Parfois, l’être humain se trouve dans une situation où tout laisse « croire » qu’il est repoussé par Hachem et qu’il n’a aucune valeur à Ses yeux.

Il ressent que ses paroles ne sont pas écoutées et il se sent méprisé.

Ceci est une grave erreur !

Pour Hachem, la mort et la chute des justes [et de ceux qui respectent Sa parole] est une chose chère : ce n’est qu’après de « mures réflexions » qu’Il décide de leur donner la mort.

David Hamélèkh l’affirme :

Depuis son jeûne âge, il fut méprisé par ses frères. Voir Téhilim 69, verset 9.

Il fut envoyé dans le désert [durant 28 ans !] où se trouvaient des loups et toutes sortes d’animaux sauvages afin de garder le troupeau familial, mais dans l’intention qu’il soit dévoré.

Chaque fois qu’une chose était volée en ville, c’était David que l’on accusait.

« La mort l’avait enveloppé, il éprouvait détresse et douleur, il était abaissé et humilié, Hachem l’a préservé de la mort, ses yeux, des larmes, ses pieds de la chute ». Voir Téhilim 116, versets 3-10.

Mais David Hamélèkh, bien qu’ayant traversé de très nombreuses situations difficiles et dangereuses : « Aime Hachem car Il écoute sa voix et incline Son oreille vers lui ».

En fin de compte, il s’aperçoit que : « Hachem est bon et juste, qu’Il protège les simples, les comble de bienfaits, et préserve leur âme de la mort ». Voir Téhilim 116, versets 5-8.

Son message est clair :

Ne croyez pas si facilement qu’Hachem vous veut du mal. Armez-vous de patience, améliorez vos actions, et vous vous rendrez compte qu’Il attend de pouvoir récompenser et de vous faire mériter la vie !

Seconde explication

Hachem « a du mal » à donner la mort à ceux qui respectent Sa parole.

Il veut les laisser en vie. Même après leur avoir prolongé leurs jours.

Bien que nous soyons dans un monde où la mort est une étape inévitable, Il a du mal à retirer la vie de ceux qui accomplissent Sa volonté et qui propagent Ses enseignements à travers le monde.

Le Midrash nous offre une jolie parabole à ce sujet :

Un roi a envoyé l’un de ses ministres dans un village de son royaume pour y faire la collecte des taxes d’imposition.

Durant tout son séjour, le ministre logea chez un aubergiste de la ville en question.

Tous les soirs, il confia à l’aubergiste les 1000 pièces d’or qu’il collecta durant la journée.

Au bout de dix jours, il en collecta 10.000 que l’aubergiste lui remit.

Avant de quitter les lieux, le ministre remercia l’aubergiste, mais avec le cœur pincé, il lui réclama la modeste taxe qu’il devait payer, lui aussi.

Il lui a rendu de tels services durant ce séjour, qu’il n’osait même pas lui réclamer quoi que ce soit. Mais, face aux ordres du roi, il n’était pas possible de faire la moindre exception.

Il en est de même pour les justes et ceux qui accomplissent les Mitsvot :

Hachem ne veut pas leur retirer la vie, mais « il n’a pas le choix », c’est ainsi qu’il conçut le monde, depuis la faute originelle.

Voir Maharal de Prague rapporté dans Mikdach Méat sur Téhilim 116, page 129 et Midrash rapporté dans Téhilim Mikdach Méat, passage 34 sur Téhilim 116.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.