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La Parnassa ne dépend-elle que du Ciel ?

Rédigé le Lundi 12 Mai 2014
La question de David T.

Chalom Torah-Box,

Je sais que la Parnassa est Mine Hachamayim (du ciel), et qu'il est écrit dans la Guémara que la Parnassa ne dépend pas du métier.

Je ne comprends pas. Pourtant quelqu'un qui travaille en tant que caissier dans un magasin gagne généralement le SMIC. En plus de cela, on voit que certains métiers sont potentiellement plus rentables financièrement, comme les médecins par exemple.

Sinon, prenons un autre exemple : un Chomer dans un restaurant est généralement payé à peu près 10€ de l'heure, c'est une réalité. Maintenant, est-ce que malgré cela je dois me dire "peu importe la réalité, si Hachem veut me donner plus que 10€ de l'heure, Il me les donnera" ?

Si maintenant une personne travaille en tant que kinésithérapeute, et que le prix de sa consultation s'élève à 45€, comment peut-on dire que la Parnassa ne dépend pas du métier du tout ?

Parce qu'effectivement, on pourra toujours dire qu'Hachem a envoyé les clients à ce kiné, donc tout ne dépend pas du métier, mais j'ai tendance à me dire "une partie dépend du métier", parce qu on voit que certains métiers sont plus rentables que d'autres par exemple.

La réponse de Arié HADDAD
Arié HADDAD
735 réponses

Chalom,

Lorsque la Guémara dit que la Parnassa dépend du Ciel, elle ne se cantonne pas au smic horaire, elle considère l'ensemble des éléments qui font que la personne puisse avoir une vie correcte à ce niveau-là.

Dans la réalité, il faut considérer de nombreux facteurs (pour reprendre votre exemple de kinésithérapeute) : le nombre de clients, la régularité de leurs paiements, les frais de fonctionnement variables avec tout ce qui peut être imprévisible, la santé du praticien et de sa famille, la conjoncture économique mondiale, le système d'imposition, etc. Même avec un smic horaire élevé, le gain peut être très variable d'un cabinet à l'autre. Et sans compter que cette personne intégrera ses revenus professionnels dans le budget personnel ou familial, ce qui augmente encore plus le nombre d'éléments : son logement, l'entretien de sa famille, etc. Le tout dépendant de la bénédiction que la personne reçoit à Roch Hachana.

Parallèlement à cela, le Chomer qui travaille dans un restaurant peut avoir des frais moindres, économiser sur ses repas, et aussi et surtout : s'habituer à gérer un petit budget, et cela aussi c'est une bénédiction !

Une autre explication, qui dépasse d'ailleurs le cadre des revenus, tend à dire que ce qui est décidé est l'ensemble des plaisirs et des désagréments que la personne doit connaitre dans l'année. Dans cette optique, on ne parle plus de fiche de paie mais du bien-être ressenti, de la sérénité, de l'épanouissement dû à la vie spirituelle, toutes sortes de considérations existentielles qui n'ont rien à voir avec le diplôme, mais surtout au sens que l'on donne à la vie.

Kol Touv.

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