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Lire un livre d'éducation non-juif

Rédigé le Jeudi 21 Juillet 2016
La question de Hana C.

Bonjour Rav,

J'ai commencer à lire un livre d'éducation non-juif qui s'appelle "La discipline positive", et je voudrais savoir si ça peut poser problème de lire un livre d'éducation non-juif ? Comme inculquer des valeurs qui ne sont pas en accord avec la Torah ?

Bien que ce soit purement de la psychologie de l'enfant et de la communication...

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38183 réponses

Bonjour,

Même si les livres d’éducation écrits par des non-juifs contiennent de nombreuses vérités, il est strictement interdit de les lire.

Il y a d’excellents ouvrages traitant de ce sujet dans les librairies juives.

Si vous lisez l’hébreu et que vous êtes en Israël, je pourrais vous conseiller d’excellents titres.

Explications :

Je ne fais que rapporter et retransmettre ce que les plus grands décisionnaires des siècles passés et de notre époque ont diffusé à ce sujet.

Voir Le Midrash raconte, Vayikra, pages 297-299, préfacé par Rabbi Moshé Feïnsteïn.

Dans l'une des réponses à ce sujet, sur le site, j'écris qu'il y a de très nombreuses vérités dans les livres d'éducation écrits par les non-juifs.

Toutefois, il est strictement interdit de les lire si l'on n'est pas suffisamment construit spirituellement.

Si vous désirez en connaître les raisons, lisez la référence précitée ou "D’un cœur plein d’amour", page 238 : « Beaucoup de livres traitent de psychologie et les opinions qui y sont rapportées sont souvent étrangères à nos convictions et à nos valeurs [il faut être suffisamment sensible pour s'en apercevoir]. Une fois qu’ils sont entrés dans ces livres, les lecteurs se forgent une idée entièrement différente de la famille, du mariage et de la vie en général ».

La plupart des géants de la Torah ayant rédigé une approbation en introduction aux livres d'éducation ont béni les auteurs pour avoir mis à la disposition du public des ouvrages qui empêcheront nos frères "d'aller paître dans des champs étrangers".

Je suis dans l'obligation de cesser l'écriture.

Mais pour résumer ce qui doit être dit à ce sujet, il faut rappeler ce que disent nos Sages : "Im Ene Torah, Ene Dérekh Erets" - Là où il n'y a pas de Torah, il n'y a pas de morale sociale". Pirké Avot, chapitre 3, Michna 17.

Je suis à votre entière disposition pour tout éclaircissement supplémentaire.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.

Bien votre,

Gabriel Dayan

Questions au Rav Dayan (tome 6)

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