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Loi de l'attraction & judaïsme

Rédigé le Mardi 6 Juin 2017
La question de Anonyme

Chalom,

Est-ce que la Loi de l'attraction est compatible avec le Judaïsme ou c'est une croyance complètement différente ?

Merci.

Bonne journée.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38339 réponses

Bonjour,

Apparemment, vous faites allusion à l’attraction interpersonnelle.

Si vous faites allusion au pouvoir de l'attraction où "La réalité est ce que l'on crée avec son esprit", "où l'on se donne l'ordre de créer", où l'on "apprend à son subconscient à « penser au but » c’est-à-dire à focaliser sur ce que l'on veut et non pas sur ce que l'on ne veut pas", "où l'on crée sa réalité à l’aide de ses pensées", et "où l'on a le contrôle"...

Ceci rentre dans le cadre des doctrines contraires à l'enseignement de la religion juive [et, parfois, au bon sens].

Je retranscris ce que le Rav Ron Chaya dit si bien :

Selon la Torah, "On peut rêver jour et nuit d'être riche, si D. pense que nous devons être pauvres, nous serons pauvres et vice-versa".

C'est uniquement grâce à la prière et à l'amélioration de notre conduite que notre situation pourra s'éclairer.

Il y a des exceptions à cette règle mais dans la grande majorité des cas, c'est ainsi qu'il faut voir les choses.

Ci-dessous, une partie de l’étude, tirée de Wikipédia concernant l’attraction interpersonnelle.

La plupart des explications et des définitions sont plausibles et ne sont pas en contradiction avec les phénomènes naturels que nous connaissons.

« L’attraction interpersonnelle est un processus graduel menant à la découverte d’affinités avec autrui.

Elle constitue une étape importante dans l’établissement d’une relation, et peut aboutir à des relations amicales ou amoureuses.

L’évolution de ce processus est influencée par plusieurs facteurs, comme la proximité, l’apparence physique, la similarité ainsi que la complémentarité.

Le concept est étudié en psychologie sociale. L’approche psychosociale permet d’investiguer la question du « pourquoi sommes-nous attirés par une personne plutôt que par une autre ? ». Elle se concentre sur l'étude des situations et des circonstances qui permettent la naissance d’une relation.

L’attraction peut se définir comme une évaluation positive d'autrui ou d'un objet, à la suite d'un contact avec celui-ci. Elle trouve ses racines dans trois composantes différentes, à savoir une composante cognitive, une composante affective et une composante conative :

Le niveau cognitif concerne l’ensemble des croyances et des perceptions des compétences que nous formons à propos d’autrui.

Le niveau affectif englobe les réponses émotionnelles concernant autrui.

Le niveau conatif, quant à lui, se rapporte aux intentions de comportement que nous avons envers l’autre.

Les attitudes positives envers autrui, comme l’attraction, ne sont pas directement observables, mais déduites à partir des comportements, comme les gestes et les paroles. L’attraction s’oppose donc à la répulsion, un sentiment négatif lié au souhait de maintenir une distance avec quelqu’un.

Toute relation interpersonnelle nécessite une prise de conscience d’autrui. Ensuite, au fur et à mesure que les interactions progressent, l’exploration mutuelle devient une étape décisive à tout commencement d’une relation.

Avant toute chose, pour que deux personnes puissent s'attirer, il est nécessaire qu’elles soient en présence l’une de l’autre et qu’elles en soient conscientes. Lors d’un concert par exemple, un individu peut rencontrer beaucoup de personnes, toutefois, sans se rendre compte de la réelle présence d’autrui. Pendant ces situations, les rencontres entre les individus sont brèves et les contacts ne sont pas suivis par d’autres interactions. Ces dernières ne constituent alors que de brefs côtoiements. Pour Moser, ce stade se base presque exclusivement sur les caractéristiques physiques, de présences physiques.

Les contacts superficiels, quant à eux, font références à des situations ponctuelles où des individus se rencontrent et rentrent en contact les uns avec les autres sans pour autant se connaître. Il peut s'agir d'une situation pendant laquelle un individu demande un renseignement à une personne dans la rue. Lorsque la fréquence des contacts physiques entre deux personnes augmente, les interactions augmentent également. Dès lors, les individus peuvent être amenés à faire connaissance et éventuellement éprouver de la sympathie l'un pour l'autre. L’interaction peut alors se développer en une relation interpersonnelle.

Parmi les facteurs influençant l’attraction interpersonnelle, la proximité apparait comme nécessaire à l’établissement d’une relation quelconque avec une personne.

Plusieurs recherches ont démontré que les individus choisissent leurs amis et leurs partenaires parmi ceux qui sont à proximité, autrement dit : accessibles physiquement. Frestinger, Schachter et Back ont notamment étudié, à travers leur expérience, le rôle de la proximité physique dans le développement de l’attraction interpersonnelle. Ces chercheurs s’attendaient à ce que les personnes habitant relativement près les unes des autres, dans un même immeuble, créent des relations amicales. En effet, lorsqu’ils ont demandé aux sujets quelles étaient les trois personnes qu’ils fréquentaient le plus volontiers, ceux-ci répondaient majoritairement leurs voisins immédiats. Ainsi, leur résultats ont démontré, comme le supposaient leurs attentes, que cette proximité permet aux individus de se croiser et de parler davantage, créant des espaces pour développer des liens amicaux.

Plus tard, Moser appuie cet effet de proximité en se référant à la recherche de Segal. Ce dernier a observé des stagiaires répartis dans des chambres en fonction de l’ordre alphabétique de leur nom de famille. Lorsqu’il a demandé aux jeunes de nommer les trois amis les plus importants pour eux, il a constaté que plus leur nom était proche dans la liste alphabétique, plus la probabilité pour qu’ils soient amis était grande.

La proximité semble être un facteur important à l’établissement d’une attraction interpersonnelle. De fait, Arkin et Burger suggèrent que premièrement, cette proximité physique augmente les possibilités d’interaction avec autrui et que, deuxièmement, elle permet d’anticiper l’interaction via la formation d’a priori. Si ce dernier est positif, les relations avec autrui seront probablement plus harmonieuses.

Bien que la pensée populaire à travers les âges indique qu’il ne faille pas s’arrêter à la beauté physique, l’apparence physique semble jouer un rôle non négligeable lors d’attraction initiale.

Il serait mal vu de mettre en avant que l'apparence physique est la caractéristique la plus déterminante de notre attirance envers une autre personne. Pourtant, celle-ci jour un rôle déterminant et primordial lors de l’attraction. Des recherches, comme celles de Walster et ses collègues ont démontré que la beauté physique d’une jeune femme pouvait assez bien prédire la fréquence de ses rendez-vous amoureux et dans une moindre mesure, il en va de même pour les jeunes hommes. En effet, dans leur expérience, ils ont pu confirmer l’influence de la beauté physique sur l’attraction. Lors d’une danse de bienvenue, des nouveaux étudiants de l’université du Minnesota furent appariés aléatoirement par un ordinateur pour former des couples. Préalablement, les étudiants avaient été évalués par un groupe de juges sur leur beauté physique et les chercheurs avaient eu accès à leurs résultats de tests d’aptitudes et de personnalité. Après deux heures d’interactions, chaque étudiant devait faire part de leur sentiment envers le partenaire qui leur avait été attribué. En dépit des autres facteurs, comme l’intelligence ou la personnalité, seule la beauté physique de la personne ressortait comme celui qui était déterminant. Plus la femme était jolie, plus son partenaire l’appréciait et désirait la revoir. Les résultats pour les hommes allaient dans le même sens.

Néanmoins, tous les couples heureux ne sont pas constitués des partenaires qui s’égalent en beauté. Dans ces cas-là, il arrive que la personne la moins belle possède alors des qualités compensatrices, ce qui permet un certain équilibre. Ainsi, Elder expose dans son étude le processus d’échanges sociaux selon lequel une femme recherche un statut élevé chez un homme en échange de ses ressources personnelles, pour un mariage par exemple ».

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Questions au Rav Dayan (tome 5)

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