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Mère porteuse juive, l'enfant est-il forcément juif ?

Rédigé le Lundi 16 Juillet 2018
La question de Anonyme

Bonjour,

Si la mère qui a donné l'ovule n'est pas juive, que le père biologique est juif, et que la mère porteuse est juive, il y a forcément du sang juif qui coule dans les veines de l'enfant puisque celle qui l'a "formé et nourri" lui a transmis le sien.

Pourriez-vous me dire si, dans ce cas précis, cela nécessite une conversion, en prenant en compte que l'enfant a baigné toute sa vie dans la Torah et les traditions religieuses ?

Merci d'avance.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38504 réponses

Bonjour,

1. La judéité d’un enfant n’est pas établie en fonction du « sang qui coule dans les veines de l’enfant ».

2. Elle est établie en fonction des décisions et des développements figurant dans les écrits de nos Sages et de nos maîtres.

3. Votre question fait l’objet d’une grande discussion parmi les décisionnaires.

4. L’enfant en question doit engager une procédure de conversion. Il se pourrait que le processus soit accéléré, étant donné que, comme vous le soulignez, « l’enfant a baigné toute sa vie dans la Torah et les traditions religieuses ».

5. En ce qui concerne la Brakha à réciter [ou non] avant l’immersion au Mikvé : il agira conformément aux décisions du tribunal rabbinique qui traitera son dossier.

A ce sujet, voir Encyclopédia Hilkhatit Réfouit, volume 2, pages 845-868, Techouvot Véhanhagot, volume 2, réponse 689 [six derniers passages de la réponse] et volume 3, réponse 407, ainsi que Choul'han Chlomo, Erké Réfoua, volume 3, page 99.

6. A propos de cette grande question, voir, également, Nichmat Avraham [première édition - 5751], volume 4, pages 183-186, Nichmat Avraham, Even Haézer, page 184 au nom de Rav Eliyachiv et page 186 au nom de Rav Chlomo Zalman Auyerbakh, Ma’yan Omer, volume 7 [édition 5776], page 396, réponse 30, Tsits Eliezer, volume 19, réponse 40 et volume 20, réponse 49, Todi’éni Ora’h ‘Haïm [Rav ‘Haïm Yossef Mamou], volume 1, partie Even Haézer, réponse 3, page 323.

Rav Chlomo Amar traite, longuement, de ce sujet dans Chéma’ Chlomo, volume 8, Even Haézer, réponses 1-3.

D’autres références générales à propos de votre question : Lev Avraham, volume 1 [troisième édition 5737], chapitre 30, paragraphe 3 et Nichmat Avraham, volume 3, Even Haézer, chapitre 1, paragraphe 5/3 [ces deux dernières références sont tirées de Assia, volume 57-58, année 5757, pages 32, note 58], Assia, numéros 65-66, année 5760, pages 45-49, Rav Ovadia Yossef dans Yabi'a Omer, volume 2, Even Haézer, question 1, Techouvot Véhanhagot, volume 5, question 317-319 et 329, Rav Chlomo Dikhovski dans Lev Chomé’a Lichlomo, volume 2, question 43, passage 7, Rav Mordékhaï Halperin dans Assia, volume 57-58, année 5757, pages 31-35, Rav Lévi Its’hak Halperin dans ‘Hazon Yesha’ya, année 5753, pages 125-158 et Nichmat Avraham, volume 3, Even Haézer, pages 5-16, Beth Hillel, numéro 39, année 5769, pages 34-36, Beth Hillel, numéro 38, année 5769, pages 32-42, Yeshouroun, numéro 21, pages 531-564 et 565-589, Assia, année 5768, numéro 81-82, page 60, note 12, Encyclopédia Hilkhatit Refouit, volume 2 [édition 5766], pages 817-896, Chévet Halévi, volume 11, réponse 236.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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