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Mettre la Kétouba à la Guéniza après un divorce ?!

Rédigé le Vendredi 18 Mai 2018
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

J'ai lu dans la rubrique de réponses aux questions, que vous disiez à une femme qui a reçu le Guèt que la Kétouba doit être mise à la Guéniza, mais peut-être est-il utile de la garder pour ensuite prouver la judéité de leurs enfants et leur naissance Cachère, lorsqu'eux-mêmes voudront se marier, car, pour cela, il y a besoin de la Kétouba des parents.

Qu'en pensez-vous ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38341 réponses

Bonjour,

Vous faites allusion à la réponse qui suit :

http://www.torah-box.com/question/que-faire-de-la-ketouba-apres-un-divorce_28825.html

En général, la femme ne conserve pas sa Ketouba, après avoir reçu le Guèt, afin de bien montrer que les liens sont coupés et qu'elle n'a aucune exigence envers son ancien mari.

N'oublions pas que la Kétouba a une valeur monétaire et que, mis à part qu'elle comporte les obligations du mari envers sa femme, elle est une "preuve" de la dette du mari envers sa femme, en cas de séparation.

Nos maîtres écrivent que, dans certains Beth-Din, on exige que la Ketouba soit rendue avant la donation du Guèt, afin qu'il soit certain que la femme n'a plus aucune exigence. Ainsi, il est certain que le Guèt est absolument Cachère. De nos jours, il n'en est pas ainsi puisque l’attestation de la femme, en présence des membres du tribunal est enregistrée, mise par écrit et signée.

Voir Pisské Din Rabbaniim, volume 8, page 232.

Dans certains Beth-Din, un contrat est signé par la femme pour attester qu'il y a eu solde de tout compte et que le mari n'est plus rien redevable.

Quoi qu'il en soit, si une femme divorcée possède encore sa Ketouba et pense qu'elle en aura besoin par la suite, il n'est pas interdit de la conserver.

Il est à noter qu'une femme divorcée est toujours en possession d'un document fourni par le tribunal rabbinique, prouvant que la procédure de divorce a été réalisée conformément aux exigences de la Halakha.

D'une manière générale, un tel document prouve, indirectement, que le mariage a été célébré conformément aux exigences de la Halakha et que les enfants sont Cachères.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Pisské Din Rabaniim.
Rav Yigal Cohen - Emouna

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