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Personne capable de lire la Torah !

Rédigé le Mercredi 9 Novembre 2016
La question de David P.

Bonjour,

J'ai passé Chabbath dans l'une des plus anciennes communautés Séfarades d'Europe dont le Rabbin était absent.

Le matin, lors de la Kriat Hatorah, nous avons eu la chance qu'un touriste Ashkénaze très compétent ait su lire après avoir révisé quelques heures auparavant. Par contre, pour la lecture de l'après-midi, cela a été une catastrophe.

Le "Ba'al Koré" n'était pas du tout préparé/compétent et ne savait presque pas lire sans Nékoudot (ponctuation) ! On m'a choisi également pour l'aider dans les Ta'amim (signes de cantillation) faute de personnes compétentes, et, moi non plus, je n'étais pas du tout préparé. Une vraie catastrophe !!

1. Nous sommes-nous rendus coupables de Brakhot Lévatala, la communauté y compris ?

2. Plus généralement, quel est le comportement à adopter dans ces cas-là ? Vaut-il mieux ne pas lire du tout plutôt que de se forcer à lire très mal ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38183 réponses

Bonjour,

Aucun des fidèles n’a récité de "Brakha Lévatala" puisqu’apparemment, lorsque le Ba'al Koré a fait une erreur, il a été repris par l’assemblée.

D’après certains décisionnaires, il en est de même, également, si la personne fait de nombreuses erreurs non reprises.

Voir :

Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 142, Halakha 2,

Kaf Ha’haïm, chapitre 142, passage 13,

Michna Broura, chapitre 142, passage 7.

Votre seconde question est :

« Plus généralement, quel est le comportement à adopter dans ces cas-là ? Vaut-il mieux ne pas lire du tout plutôt que de se forcer à lire très mal ? »

Réponse :

Dans une telle situation, il faut lire la Paracha, et chaque fidèle qui monte au Séfer Torah récitera les Brakhot.

Cependant, une personne devra se tenir proche du Ba'al Koré afin de corriger ses erreurs de lecture.

Voir :

Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 142, Halakha 2,

Kaf Ha’haïm, chapitre 142, passage 13,

Michna Broura, chapitre 142, passage 7.

En cas de force majeure, les Ta’amim ne sont pas indispensables pour être acquitté de l’obligation le lire la Paracha.

Donc, pour que la lecture soit plus ou moins agréable, on ne reprendra pas les erreurs de Ta’amim.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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