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Pourquoi certains mots de la prière sont au féminin et d'autres au masculin ?

Rédigé le Dimanche 22 Mars 2020
La question de Anonyme

Bonjour Rav,

En lisant dans plusieurs Sidourim Séfarades différents, je me suis rendu compte qu’il y a souvent des différences au niveau des mots avec la deuxième personne du singulier, qui sont parfois au féminin et parfois au masculin.

Quelle est la raison de cette différence ? Y a-t-il une forme préférable ?

Merci pour tout ce que vous faites.

La réponse de Rav Eliahou TOUITOU
Rav Eliahou TOUITOU
87 réponses

Chalom Oubrakha,

Votre question est judicieuse.

En effet, certains Sidourim emploient la deuxième personne du singulier en écrivant et prononçant "Lékha" avec un Kamats dans le Kaf final (en apparence au masculin), et non "Lakh" (en apparence féminin).

En réalité, dans les deux cas, on s'adresse à Hachem, donc, sur le fond, les deux mots ont le même sens ("Toi") et sont au masculin malgré les apparences. Selon la grammaire, on doit dire "Lékha", mais, selon la tradition Séfarade telle qu'elle est dans le Sidour de référence Téfilat Ha'hodech (entre autre Pata'h Eliyahou ou Bné Sion en version moderne), on retrouve souvent "Lakh", qui est, en fait, de l'araméen et non du féminin.

Le 'Hida dans son livre Yossef Omets (Siman 10) dit à propos de la coutume de dire "Nakdichakh Véna'aritsakh" (donc au féminin) et de même "Rétsonakh", "Bétoratakh", etc., qu'elle est en accord avec le langage parlé de l'époque et non avec la vocalisation grammaticale (Dikdouk). En fait, on s'adresse à D.ieu dans un langage commun et non précis, comme le Dikdouk. De cette manière, on y met plus de cœur. Et ainsi est la tradition et il est interdit d'y déroger.

Pour tous les détails, voir le Yalkout Yossef Téfila tome 2, édition 5764, page 476 et au-delà.

Kol Touv.

Mékorot / Sources : Yossef Omets, Yalkout Yossef.
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