Pourquoi ne pas lire de Méguila à 'Hanouka ?

Bonjour,

Il y a de très nombreuses réponses  En voici quelques-unes :

Première réponse

A Pourim, nous aurions dû réciter le Hallel pour tous les miracles dont nous avons bénéficié, mais étant donné que les miracles ont eu lieu en-dehors d’Israël [dans le royaume d’A’hachvéroch], cela n’est pas possible. Voir Talmud Méguila 14a.

A ‘Hanouka, nous récitons le Hallel complet durant huit jours, donc, il n’est plus nécessaire de lire une Méguila relatant les miracles.

Seconde réponse

Il n’a pas été écrit de Méguila pour relater les miracles de ‘Hanouka, car nos Sages craignaient qu’à la fin des temps, à l’approche de la délivrance finale, on puisse penser que l’utilisation des armes ait un certain impact dans notre délivrance.

La Méguilat Esther, elle, met en relief la Emouna [foi en D.ieu] de nos ancêtres et leur Téchouva accompagnée de prières, et non le combat contre les ennemis.

Troisième réponse

Le but pour lequel nous lisons la Méguila à Pourim est la diffusion du miracle. A ’Hanouka, cette diffusion du miracle est réalisée à travers l’allumage de la ‘Hanoukia. Donc, il n’est plus nécessaire de lire une Méguila. Une petite perle : A ‘Hanouka, les Grecs voulaient anéantir le peule juif d’une manière essentiellement spirituelle [à travers leurs décrets, ils désiraient éteindre la lumière sainte qui éclairait nos ancêtres]. Ils n’ont pas détruit le Beth Hamikdach, ils l’ont rendu impur. Ce qui n’est pas le cas à Pourim, où les décrets portaient sur le côté physique de notre peuple [Haman voulait anéantir tout le peuple en une journée]. Donc, à ‘Hanouka, nous rallumons cette lumière qu’ils désiraient faire disparaître. Et à Pourim, nous accomplissons des Mitsvot plus concrètes, se rapprochant du physique, consommer un repas de fête, lire une Méguila, nourrir les plus défavorisés, envoyer des mets à nos amis, etc. 

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.