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Quitte du Birkat en disant "Merci Hachem" ?!

Rédigé le Jeudi 14 Février 2019
La question de Shmouel G.

Bonsoir Rav,

Si quelqu'un, à la fin du repas de lequel il a consommé du pain, dit : "Je Te remercie Hachem, Maître du monde, du pain que Tu m'as donné", est-il quitte du Birkat Hamazone ?

J’ai vu que le Choul’han Aroukh rapporte une Ma'hlokèt (controverse) par rapport à celui qui fait la bénédiction de "Haè-l Hazane" en araméen, et il en ressort qu’il est quitte.

Si vous pouvez m'éclairer.

Merci beaucoup pour tout ce que vous faites.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38183 réponses

Bonjour,

1. Si l’on dit : « Je Te remercie Hachem, Maître du monde, du pain que Tu m'as donné » au lieu de réciter le Birkat Hamazone, on n’est pas acquitté de son obligation de réciter la première Brakha et surtout s’il est possible de lire en hébreu ou en phonétique.

2. Hachem n’est pas un des Noms de D.ieu, et il faut obligatoirement mentionner l’un des Ses Noms.

Voir Michna Broura, chapitre 187, passage 4.

Le mot « Hachem » signifie « Le Nom ».

Etant donné qu’il est interdit de prononcer le Nom du Créateur, si ce n’est dans le cadre d’une prière ou d’une bénédiction, il a été habituel depuis des millénaires d’utiliser ce mot pour y faire allusion, et, ce, sans risquer d’enfreindre la moindre interdiction.

3. Les autres Brakhot du Birkat Hamazone doivent, de toute façon, être récitées.

Voir Michna Broura, chapitre 187, passage 4.

4. Vous écrivez : « J’ai vu que le Choul’han Aroukh rapporte une Ma'hlokèt (controverse) par rapport à celui qui fait la bénédiction de "Haè-l Hazane" en araméen, et il en ressort qu’il est quitte. »

Dans le Choul'han ‘Aroukh, il s’agit d’une phrase bien précise et non de la traduction de toute la première Brakha en araméen.

5. Si l’on récite tout le Birkat Hamazone, traduit correctement, en toute langue que l’on comprend, on est acquitté de son obligation.

Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 185, Halakha 1 et Michna Broura, passage 1.

6. Mais il est toujours préférable de le réciter en hébreu, même si l’on ne comprend pas le sens des mots [en attendant de réserver quelques moments pour une « étude » permettant d’en comprendre le sens simple].

Voir Michna Broura, chapitre 185, passage 1.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Michna Beroura, Choul'han Aroukh.
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