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Se fier à des signes ?

Rédigé le Jeudi 12 Août 2021
La question de Yaniv B.

Chalom Rav,

Doit-on se fier aux signes que l'on voit qui sortent de l'ordinaire et les interpréter ?

Kol Touv.

La réponse de Rav Avraham GARCIA
Rav Avraham GARCIA
7820 réponses

Chalom Ouvrakha,

Oui, tout ce que nous voyons est là pour nous interpeller.

Le Ba'al Chem Tov disait que le monde est le miroir de l'être [voir Ba'al Chem Tov sur Béréchit Lo Tov Eyot Haadam Lévado].

Aussi, dans la 'Hassidout, il est longuement expliqué de s'efforcer de ne voir que le bien, car voir le mal est un signe qu'en nous il y a quelque chose de mal [Maor 'Enayim du Rav Na'houm de Tchernobil Parachat 'Houkat, Likouté Si'hot du Rabbi de Loubavitch Parachat Noa'h tome 10].

Nous retrouvons bien entendu cette idée dans le Talmud [Sota 2b], dans le Midrach [Bamidbar Rabba 16-5], et nos Sages prenaient en considération même les éclipses solaires [Soucca 49a et Zohar Parachat Yitro 54a] ou lunaires [Tossefta Soucca 2-6], ou encore même lorsque l'on entend quelque chose de négatif ou que l'on voit quelqu'un de pas bien [voir Tossefta Chevi'it 3-4], ou bien encore lorsque le vin d'un Emora a tourné au vinaigre, on lui faisait remarquer qu'il avait peut-être commis une erreur [Brakhot 5b].

Et lorsque Rav Papa a "failli" tomber des escaliers, on lui fit remarquer que cela est peut-être dû au fait qu'il n'a pas donné de Tsédaka [Baba Batra 10a, voir Kol Eliahou du Gaon sur Parachat Réé].

Le Bné Yissakhar [Adar 4-3] nous fait remarquer qu'il faut être interpelé non seulement d'un évènement inattendu, mais aussi qui "risquait" d'arriver, et il y a encore plusieurs exemples à ce sujet.

Mais quant à l'interprétation, il vaut toujours mieux s'adresser à un Rav qui saura guider la personne de manière personnelle, et ne pas interpréter soi-même les événements, car il y a souvent des erreurs d'interprétations.

Kol Touv.

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