Lors du jugement de Roch Hachana, tout est décrété pour l'année à venir, la Parnassa, la santé, la maladie etc. La Guémara dans le traité Roch Hachana nous apprend qu'aucun décret divin n'est définitif concernant une communauté ou un groupe - à savoir à partir de 10 personnes -, à contrario d'un décret divin sur un individu. Mais à l'instar des Bné Israël qui ont poussé une Tsé'aka (un "cri") vers Hachem en L'implorant du plus profond de leur coeur de les faire sortir d'Égypte, si l'on exprime ce "cri du coeur", alors oui, Hachem l'entend et alors même un décret divin pesant sur un individu a une chance d'être annulé. Mais ce n'est pas un cri au sens littéral du terme ! C'est même absolument tout le contraire, C'est une prière qui provient d'une telle profondeur du coeur et de l'âme, du fond d'une telle détresse, qu'elle ne franchit même pas les lèvres… Afin d'avoir une chance d'infléchir un décret divin sur un individu, il faut avoir le coeur ouvert et prier non pas que pour soi égoïstement, mais pour tout le Klal Israël avec amour et du fond du coeur, comme on le fait par exemple dans la 'Amida. Enfin, il est vrai que toute prière d'un Tsadik a le pouvoir d'atténuer la rigueur divine, non pas toujours d'inverser totalement un décret mais tout au moins, de l'adoucir…

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