Si deux jardins [voisins] sont tels que l’un se trouve au-dessus de l’autre, et qu’il y a de la verdure entre eux, Rabbi Méïr dit : « elle appartient à celui du haut ». Rabbi Yehouda dit : « elle appartient à celui du bas ». Rabbi Méïr dit : « si le propriétaire du jardin du haut voulait enlever sa terre, il n’y aurait pas de verdure ici ». Rabbi Yehouda dit : « si le propriétaire du jardin du bas voulait remplir son jardin, il n’y aurait pas de verdure ici ». Rabbi Méïr dit : « puisque les deux peuvent l’anéantir l’un et l’autre, il faut voir d’où cette verdure tire sa vie ». Rabbi Chimon dit : « Tout ce que celui du haut peut atteindre avec sa main et saisir sera à lui, le reste à celui du bas ».