Un homme (c’est-à-dire un propriétaire terrien) peut prêter à ses métayers des grains de blé, contre remboursement [de cette même quantité] de blé, si c’est qu’ils les ensemencent [dans son champ], pas pour qu’ils les consomment [à titre personnel].
En effet, Rabban Gamliel avait [l’habitude] de prêter à ses métayers des grains de blé, contre remboursement [de cette même quantité] de blé, pour qu’ils les ensemencent ; qu’ils (les grains de blé) aient été chers [initialement], puis qu’ils aient baissé, ou qu’ils aient été bon marché, puis qu’ils aient renchéri, il (Rabban Gamliel) ne prenait d’eux (lors du remboursement) [que des grains de blé, évalués] selon le prix bas ; non que la loi soit ainsi, mais parce qu’il voulait être rigoureux avec lui-même.