Une veuve qui avait un douaire de 200 zouz et qui a vendu ce qui vaut 100 zouz pour 200 zouz, ou ce qui vaut 200 zouz pour 100, ne peut rien réclamer. Si elle avait un douaire d’un Mané (100 zouz) et qu’elle ait vendu pour un Mané ce qui vaut un Mané plus un Dinar (101 zouz), la vente est nulle, quand même la veuve voudrait rendre aux héritiers ce Dinar d’excédant.
Rabban Chim’on ben Gamliel dit : La vente est toujours valable, excepté au cas où les héritiers auraient pu, sans cette erreur, avoir à eux un champ de 9 Kav, ou un jardin d’un demi-Kav, qu’ils ont perdu par la faute de la veuve qui a vendu 100 zouz ce qui valait plus. Selon l’avis de Rabbi Akiva, ce sera un terrain pouvant contenir un quart de Séa (qui formera exception). Si la veuve avait un douaire de 400 zouz et qu’elle a vendu des terres à trois acheteurs, à chacun pour 100 zouz, au quatrième elle a vendu pour 100 zouz ce qui valait 100 zouz et 1 Dinar (en plus), la dernière vente est nulle, et les autres sont valables.