Voici les travaux que la femme doit faire pour le mari. Elle doit moudre, cuire le pain, blanchir le linge, faire la cuisine, donner le sein à son enfant, faire le lit du mari et travailler la laine. Si elle a fait entrer une servante (à sa disposition), elle n’est plus obligée de moudre, ni de cuire le pain, ni de blanchir le linge. Si elle a deux servantes, elle n’est pas même obligée de faire la cuisine, ni de donner le sein à son enfant. Si elle en a trois, elle n’a plus besoin de faire le lit, ni de travailler à la laine. Si elle en a quatre, elle peut rester assis dans son fauteuil (katédra), et n’a plus besoin de rien faire. Rabbi Eli’ézer dit : quand même elle aurait cent servantes à sa dispostion, le mari peut exiger qu’elle travaille à la laine, car l’oisiveté amène à de mauvaises pensées. Rabban Chim’on ben Gamliel dit : si le mari a prononcé le vœu que sa femme ne fera aucun travail, il est obligé de la répudier et de lui rendre son douaire, car l’oisiveté peut avoir pour effet l’aliénation mentale.