[ד] נודרין להרגין ולחרמין ולמוכסין שהיא תרומה, אף על פי שאינה תרומה, שהן של בית המלך, אף על פי שאינה שלהם. בית שמאי אומרין, בכל נודרין, חוץ מבשבועה; בית הלל אומרין, אף בשבועה. בית שמאי אומרין, לא יפתח לו נדר; בית הלל אומרין, אף יפתח לו. בית שמאי אומרין, במה שהוא מדירו; בית הלל אומרין, אף במה שאינו מדירו. כיצד: אמרו לו אמור קונם אשתי נהנית לי, ואמר קונם אשתי ובניי נהנין לי--בית שמאי אומרין, אשתו מותרת ובניו אסורין; ובית הלל אומרין, אלו ואלו מותרין.
A l’égard des assassins, des brigands, ou des percepteurs d’impôts, il est permis d’affirmer par vœu que tel produit est de l’oblation sacerdotale, si même ce n’en est pas ; ou qu’il est du domaine royal, si même il n’en est pas. Beth Chamaï dit : pour ces sortes de vœux, on peut employer n’importe quelle expression, sauf le serment ; selon Beth Hillel, il est même permis d’employer la forme du serment. Beth Chamaï dit : on ne doit pas dès l’abord (vis-à-vis de ces gens) affirmer sous forme de vœu (sans y être contraint) ; selon Beth Hillel, c’est permis même en principe. Beth Chamaï dit : il est seulement permis de formuler l’engagement par interdit sur ce qu’on veut lui enlever ; Beth Hillel le permet aussi pour le reste. Voici comment : lorsque le brigand lui dit d’affirmer son assertion en s’engageant par vœu (s’il mentait) à ne pas jouir de sa femme ou de ses enfants : en ce cas, selon Beth Chamaï, il peut jouir de sa femme, non de ses enfants ; selon Beth Hillel, les uns et les autres restent permis au mari et père.