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Torah écrite (pentateuque) » Nombres (Bamidbar)

Chapitre 31

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31,1
L'Éternel parla ainsi à Moïse:
31,2
"Exerce sur les Madianites la vengeance due aux enfants d'Israël; après quoi tu seras réuni à tes pères."
De chez les Midyanis

Et non auprès des Moavis, car les Moavis sont entrés dans l’affaire par crainte : ils avaient peur d’être pillés. À leur sujet, il est écrit uniquement : « et ne les provoque pas à la guerre » (Devarim 2, 9). Les Midyanis, en revanche, sont intervenus dans une querelle qui ne les concernait pas. Autre explication : À cause des deux bonnes « colombes » que je ferai sortir de ces peuples : Ruth la Moaviya et Na‘ama la ‘Ammonith (I Melakhim 14, 21 et Baba Qama 38b)

31,3
Et Moïse parla ainsi au peuple: "Qu'un certain nombre d'entre vous s'apprêtent à combattre; ils marcheront contre Madian, pour exercer sur lui la vindicte de l'Éternel.
Mochè parla…

Bien qu’il eût appris que sa propre mort en dépendait, il s’est exécuté dans la joie et sans temporiser (Sifri)

Que s’engagent

Comme le rend le Targoum Onqelos : « Préparez des hommes armés », même expression que : « engagés de l’armée » (verset 5)

Des hommes

Des justes, de même : « choisis-nous des hommes » (Chemoth 17, 9), ou : « des hommes sages et intelligents » (Devarim 1, 13) (Midrach Tan‘houma)

La vengeance de Hachem

Car celui qui se dresse contre Israël est comme s’il se dressait contre le Saint béni soit-Il

31,4
Mille par tribu, mille pour chacune des tribus d'Israël, seront désignés par vous pour cette expédition."
Pour toutes les tribus d’Israël

Y compris la tribu de Léwi (Sifri)

31,5
On recruta donc, parmi les familles d'Israël, mille hommes par tribu: en tout douze mille, équipés pour le combat.
On enrôla

Pour te dresser l’éloge des bergers d’Israël et montrer à quel point ils aiment Israël : Qu’avait dit [Mochè] avant d’apprendre qu’il allait mourir ? « Encore un peu ils me lapideront » (Chemoth 17, 4). Mais lorsqu’ils ont appris que la mort de Mochè dépendait de la vengeance exercée contre Midyan, ils n’ont pas voulu marcher sans avoir été enrôlés contre leur gré

31,6
Moïse les envoya en campagne, mille par tribu; et avec eux, pour diriger l'expédition, Phinéas, fils d'Eléazar le pontife, muni de l'appareil sacré et des trompettes retentissantes;
Eux et Pin‘has

Cela nous apprend que Pin‘has les valait tous à lui seul (Sifri). Et pourquoi est-ce Pin‘has qui y est allé et non El‘azar ? Le Saint béni soit-Il a dit : « C’est à celui qui a commencé d’exécuter la mitswa en tuant Kozbi, fille de Tsour, qu’il revient de la terminer. » (Midrach Tan‘houma). Autre explication : Il y est allé pour exercer la vengeance de Yossef, l’ancêtre de sa mère, comme il est écrit : « Et les Midyanis le vendirent en Égypte à Potifar » (Beréchith 37, 36). Et d’où savons-vous que la mère de Pin‘has descendait de Yossef ? De ce qu’il est écrit : « Et El‘azar fils de Aharon se prit pour femme parmi les filles de Poutiel… » (Chemoth 6, 25), c’est-à-dire de la descendance de Yithro lequel « engraissait » (pitam) des veaux destinés à l’idolâtrie, ainsi que de la descendance de Yossef qui « a dompté » (pitpat) ses impulsions. Autre explication : Il était celui ayant reçu l’onction pour la guerre (Devarim 20, 2) (Sota 43a)

Et les ustensiles

À savoir l’arche et la plaque. Car Bil‘am était avec eux et il faisait planer, par des sortilèges, les rois de Midyan au-dessus d’eux et lui même planait avec eux. Il leur a montré la plaque sur laquelle était gravé le Nom divin, et ils sont tombés. Voilà pourquoi il est écrit, à propos des rois de Midyan : « “sur” (‘al) leurs dépouilles » (verset 8), car ils sont tombés d’en-haut sur les cadavres. De même est-il écrit, à propos de Bil‘am : « vers (el) leurs dépouilles » (Yehochou‘a 13, 22) (Midrach Tan‘houma)

Dans sa main

Dans sa domination, comme dans : « il prit tout son pays de sa main » (supra 21, 26) (Sifri)

31,7
et ils livrèrent bataille à Madian, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse, et ils tuèrent tous les mâles.
31,8
Ils ajoutèrent à ces victimes les rois de Madian: Evi, Rékem, Cour, Heur et Réba, tous cinq rois de Madian, plus Balaam, fils de Beor, qu'ils firent périr par le glaive.
Cinq rois de Midyan

Ne vient-on pas de voir que le texte en énumère cinq ? Pourquoi fallait-il le dire explicitement ? Pour t’apprendre qu’ils tous ont été unis dans l’intention comme ils l’ont tous été dans la punition. Bil‘am y était allé pour percevoir la récompense pour les vingt-quatre mille victimes en Israël dont ses conseils avait causé la mort. Il quitta Midyan à la rencontre d’Israël à qui il donna un mauvais conseil : « Vous avez été impuissants contre eux alors que vous étiez six-cent mille, et vous voudriez maintenant les combattre à douze mille ! » Ils l’ont alors payé intégralement et sans ménagement. (Sifri)

Par l’épée

Il s’est dressé contre Israël en échangeant son savoir-faire contre le leur. Car Israël ne peut vaincre que par sa bouche, au moyen de la prière et de la supplication, et lui s’est saisi de leur savoir-faire pour les maudire « par sa bouche ». Eux aussi ont échangé leur savoir-faire contre celui des nations, qui se présentent l’épée en main, comme il est écrit : « Et tu vivras de ton épée » (Beréchith 27, 40) (voir Rachi supra 22, 23)

31,9
Et les Israélites firent prisonnières les femmes de Madian, ainsi que leurs enfants; ils s'emparèrent de toutes leurs bêtes de somme, de tous leurs troupeaux et de tous leurs biens;
31,10
et toutes les villes qu'ils habitaient et tous leurs villages, ils les incendièrent;
Leurs villages

Lieux où se trouvent leurs scribes, résidences des prêtres érudits en leurs lois. Autre explication : Résidences de leurs princes, comme le rend le Targoum Onqelos pour : « les princes des Philistins » (I Chemouel 6, 4)

31,11
Alors ils réunirent tout le butin, et tout ce qu'ils avaient pris d'hommes et d'animaux,
Ils prirent tout le butin…

Cela nous apprend qu’ils étaient justes et honnêtes, et insoupçonnables de vol par mainmise non autorisée sur le butin, puisqu’il est écrit : « “tout” le butin ». C’est à eux que s’appliquent les mots : « Tes dents sont comme un troupeau de brebis… » (Chir hachirim 6, 6). Tous les hommes de guerre de ton côté ont été des justes (Sifri)

Le butin (chalal)

Le mot chalal désigne des objets servant de vêtements et de parures, tandis que baz (« pillage ») (verset 32) s’applique à ses objets autres que des parures

Et toute la prise (malqoa‘h)

En hommes et en animaux. Quand le mot chevi (« captivité ») est à côté de malqoa‘h, le premier s’applique à l’homme et le second au bétail

31,12
et amenèrent le tout, prisonniers, bétail et dépouilles, devant Moïse, devant Eléazar le pontife et la communauté des enfants d'Israël, au camp, dans les plaines de Moab, qui sont près du Jourdain vers Jéricho.
31,13
Moïse, le pontife Eléazar et tous les chefs de la communauté se portèrent à leur rencontre, hors du camp.
Mochè

Parce qu’ils avaient vu les jeunes gens d’Israël sortir pour s’approprier le butin (Sifri)

31,14
Moïse se mit en colère contre les officiers de l'armée, chiliarques et centurions, qui revenaient de l'expédition de guerre,
Mochè s’irrita sur les commandants de l’armée

Sur ceux qui étaient placés à la tête de l’armée, cela pour t’apprendre que toute faute commise par une génération est imputable aux grands qui auraient eu les moyens de l’empêcher (Sifri)

31,15
et Moïse leur dit: "Quoi! Vous avez laissé vivre toutes les femmes?
31,16
Ne sont-ce pas elles qui, à l'instigation de Balaam, ont porté les enfants d'Israël à trahir l'Éternel pour Baal-Peor, de sorte que la mort a sévi dans la communauté de l'Éternel?
Dans la parole de Bil‘am

Il leur a dit : « Quand bien même vous réunirez toutes les foules de l’univers, vous ne pourrez l’emporter sur eux. Se peut-il que vous soyez plus nombreux que les Égyptiens qui ont réuni six cents chars d’élite (Chemoth 14, 7) ? Venez que je vous donne un conseil : Leur Dieu a horreur de la débauche… », comme enseigné dans le traité Sanhèdrin (106a) et dans le Sifri

Voici

Cela nous apprend qu’ils les reconnaissaient : « C’est celle-ci qui a perdu untel » (Yalqout Chim‘oni)

31,17
Et maintenant, tuez tous les enfants mâles; et toute femme qui a connu un homme par cohabitation, tuez-la.
Et toute femme qui connaît un homme

Apte à copuler, même si elle ne l’a pas fait. On les faisait passer devant la plaque [du kohen gadol] et le visage de celles aptes à copuler jaunissait (Yevamoth 60b)

Tuez

Pourquoi cette répétition ? Pour fractionner le texte, ainsi que l’enseigne Rabi Yichma‘el. Car si je devais lire : « Tuez tout mâle parmi les jeunes enfants, et toute femme qui connaît un homme […] et tout jeune enfant parmi les femmes… », je ne saurais pas si ces femmes sont à tuer avec les mâles ou à laisser en vie avec les enfants. Voilà pourquoi le mot « tuez » est répété (Sifri)

31,18
Quant à celles qui, encore enfants, n'ont pas cohabité avec un homme, conservez-les pour vous.
31,19
De plus, restez sept jours hors du camp: vous tous qui avez tué une personne ou touché à quelque cadavre, vous devez vous purifier le troisième et le septième jour, vous et vos prisonniers.
Hors du camp

Qu’ils n’entrent pas dans le parvis

Quiconque a tué une âme

Rabi Méir a enseigné : Le texte parle ici de celui qui a tué avec un objet susceptible de devenir impur, et il nous enseigne qu’un objet rend l’homme impur au contact d’un cadavre comme s’il avait lui-même touché le cadavre. Ou j’aurais pu penser qu’il en est ainsi même s’il a tiré sur lui une flèche et l’a tué. Aussi est-il écrit : « et quiconque a touché une dépouille ». On assimile ainsi celui qui « tue » à celui qui « touche » : De même que celui qui touche par contact direct devient impur, de même celui qui tue ne devient-il impur que par contact direct (Sifri)

Vous vous purifierez

Par de l’eau « de purification » (voir supra 19, 9), selon la loi applicable à tous ceux qui sont devenus impurs au contact d’un cadavre. Il en est ainsi même pour ceux qui enseignent que les tombes des idolâtres ne rendent pas impur « dans la tente » (Yevamoth 61a), comme il est écrit : « Et vous mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes » (Ye‘hezqèl 34, 31), c’est-à-dire que vous, vous êtes appelés « hommes », et non les idolâtres. Car ceux qui professent une telle opinion s’accordent à dire que les idolâtres rendent impur « par le toucher » et « en portant », étant donné que le mot « homme » n’est employé qu’à propos de l’impureté « dans les tentes », comme il est écrit : « un “homme”, lorsqu’il mourra dans la “tente” » (supra 19, 14)

Vous et vos prisonniers

Non pas que les païens puissent devenir impurs et avoir besoin d’une aspersion, mais de même que vous êtes membres de l’alliance, de même vos prisonniers, lorsqu’ils entreront dans l’alliance et deviendront impurs, auront-ils besoin d’une aspersion (Sifri)

31,20
De même tout vêtement, tout ustensile de peau, tout objet fait de poil de chèvre et tout vaisseau de bois, ayez soin de le purifier."
Et tout travail de chèvres

Y compris les objets faits avec des cornes, des sabots et des os (‘Houlin 25b)

31,21
Eléazar le pontife dit aux hommes de la milice, qui avaient pris part au combat: "Ceci est un statut de la loi que l'Éternel a donnée à Moïse.
El‘azar le pontife dit…

En se mettant en colère, Mochè était tombé dans l’erreur, de sorte que la loi applicable à la purification des ustensiles utilisés par les païens lui avait échappé. On s’est trouvé ne présence de la même situation le huitième jour de l’inauguration, comme il est écrit : « [Mochè] s’irrita sur El‘azar et sur Ithamar… » (Wayiqra 10, 16). Pour s’être mis en colère, il s’est mis dans l’erreur. De même dans : « Écoutez donc, les rebelles… » (supra 20, 10), paroles suivies de la frappe du rocher et où, s’étant mis en colère, il s’est trompé (Pessa‘him 66b)

Que Hachem ordonna…

Il a attribué l’enseignement à son maître (Sifri)

31,22
A la vérité, l'or et l'argent, le cuivre, le fer, l'étain et le plomb,
Toutefois (akh) l’or

Bien que Mochè ne vous ait signifié que les lois relatives à l’impureté, il reste à vous avertir de celles relatives à la purification des ustensiles. Le mot akh (« toutefois ») signifie une restriction, destinée ici à dire : Vous n’aurez le droit de vous servir des ustensiles, même après qu’ils auront été purifiés de leur impureté au contact d’un cadavre, qu’après qu’ils auront été purifiés de l’absorption caractérisant l’interdiction des charognes. Et nos maîtres ont enseigné que le mot akh indique qu’il faut enlever la rouille [du métal] avant de l’ébouillanter. C’est cela que vient souligner le mot akh : Qu’il n’y ait pas de rouille, que « toutefois » le métal soit à l’état naturel

31,23
tout ce qui supporte le feu, vous le passerez par le feu et il sera pur, après toutefois avoir été purifié par l'eau lustrale; et tout ce qui ne va pas au feu, vous le passerez par l'eau.
Toute chose qui viendra dans le feu

Pour y cuire quoi que ce soit

Vous le ferez passer dans le feu

La manière de l’ébouillanter correspond à celle dont on l’utilise. Ce qu’on utilise pour faire bouillir des liquides sera nettoyé à l’eau bouillante, et ce qu’on utilise pour rôtir, comme une broche ou un gril, on le chauffera à blanc au feu (‘Avoda zara 75b)

Toutefois il se purifiera dans l’eau de purification

La purification dont il est question ici désigne, selon le sens littéral, celle destinée à supprimer l’impureté au contact d’un cadavre. [El‘azar] leur a dit : « Les ustensiles nécessitent un “nettoyage” pour leur enlever l’interdiction [de la saveur d’un aliment interdit], ainsi qu’une “purification” pour leur enlever leur impureté. » Et nos maîtres ont déduit du présent verset qu’il faut, pour rendre utilisables les ustensiles en métal, les immerger. Et par les eaux « de purification » dont parle ici le texte, ils entendent celles qui suffisent à l’immersion d’une femme « dans sa souillure » (Wayiqra 15, 19). Et combien en faut-il ? Quarante séa

Et tout ce qui ne viendra pas dans le feu

Tout objet inutilisable au feu, comme les gobelets et les bouteilles dont on se sert à froid et qui n’absorbent pas de ce qui est interdit

Vous le ferez passer par l’eau

On l’immerge, et cela suffit. Cela n’est valable que pour les objets en métal (‘Avoda zara 75b)

31,24
Et vous laverez vos vêtements le septième jour, et vous deviendrez purs; après quoi vous pourrez rentrer au camp."
Vers le camp

Vers le camp de la chekhina, car celui qui s’était rendu impur au contact d’un cadavre n’avait pas à être expulsé du camp des Léwis ni de celui de Yisrael

31,25
L'Éternel parla à Moïse en ces termes:
31,26
"Fais le relevé de toutes les prises en personnes et en animaux, toi avec Eléazar le pontife et les principaux membres de la communauté.
Relève le nombre de têtes

Fais le compte

31,27
Tu partageras ces prises entre les guerriers qui ont pris part à l'expédition, et le reste de la communauté.
Tu diviseras la prise entre ceux qui ont pris part à la guerre…

Moitié à ceux-ci et moitié à celle-là

31,28
Puis tu prélèveras comme tribut pour le Seigneur, de la part des gens de guerre qui ont fait l'expédition, une tête sur cinq cents: individus humains, bœufs, ânes et menu bétail.
31,29
Vous le prendrez sur leur moitié et tu le donneras au pontife Eléazar comme prélèvement du Seigneur.
31,30
Quant à la moitié afférente aux enfants d'Israël, tu en sépareras un cinquantième, pris au hasard, sur les personnes, sur les bœufs, les ânes et le menu bétail, sur tous les animaux; et tu les donneras aux Lévites, qui veillent à la garde de l'habitation du Seigneur."
31,31
Moïse et le pontife Eléazar firent ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse.
31,32
Or la capture, complément de ce qu'avaient pillé les gens de guerre, se composait ainsi: menu bétail, six cent soixante-quinze mille pièces;
La prise fut

Étant donné qu’on ne leur avait pas ordonné de prélever une contribution sur les objets mobiliers, mais seulement sur la « prise » [en hommes et en animaux (voir Rachi verset 11)], le texte emploie l’expression : [« reste »]. Quant à la « prise », c’est ce qui entrait dans la catégorie de ce qui devait être partagé et dans celle de la contribution (verset 28) et qui formait le surplus du butin d’objets mobiliers qu’avaient pillé les gens de l’armée, chacun pour soi et sans que cela entre dans la catégorie de ce qui devait être partagé au titre du « nombre du menu bétail » (verset 36)

31,33
gros bétail, soixante-douze mille;
31,34
ânes, soixante et un mille.
31,35
Quant aux créatures humaines, le nombre des femmes qui n'avaient pas cohabité avec un homme s'élevait à trente-deux mille.
31,36
La moitié afférente aux hommes de l'expédition fut: en menu bétail, trois cent trente-sept mille cinq cents têtes;
31,37
et la quotité réservée au Seigneur sur ce bétail fut de six cent soixante-quinze.
31,38
En gros bétail, trente-six mille têtes; quotité pour le Seigneur, soixante-douze.
31,39
Anes, trente mille cinq cents; quotité pour le Seigneur, soixante et un.
31,40
Créatures humaines, seize mille; quotité pour le Seigneur, trente-deux personnes.
31,41
Moïse remit ce tribut, prélevé pour l'Éternel, au pontife Eléazar, ainsi que l'Éternel l'avait ordonné à Moïse,
31,42
A l'égard de la moitié afférente aux enfants d'Israël, part assignée par Moïse sur la prise des gens de guerre;
Et de la moitié revenant aux fils d’Israël

Pour la communauté, et qu’il avait soustraite aux guerriers

31,43
cette part de la communauté fut: en menu bétail, trois cent trente-sept mille cinq cents têtes
La moitié de la communauté fut

De tant et tant

31,44
en gros bétail, trente-six mille;
31,45
ânes, trente mille cinq cents;
31,46
individus humains, seize mille.
31,47
Moïse prit, sur cette moitié échue aux enfants d'Israël, indistinctement un sur cinquante, personnes et animaux, et il les donna aux Lévites, gardiens du tabernacle de l'Éternel, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse.
Mochè prit

Etc

31,48
Les officiers des divers corps de la milice, chiliarques et centurions, s'approchèrent de Moïse,
Les chargés de mission

Ceux qui en étaient investis

31,49
et lui dirent: "Tes serviteurs ont fait le dénombrement des gens de guerre qui étaient sous leurs ordres, et il n'en manque pas un seul.
Et il n’en manque pas

Ainsi que le rend le Targoum Onqelos, par un mot qui, en araméen, signifie aussi « manquer », comme dans : « C’est moi qui la remplaçais » (Beréchith 31, 39), ce que le Targoum Onqelos rend par : ce qui « manquait » au nombre. De même : « Car ton siège sera vide » (I Chemouel 20, 18) – à ta place « manquera » celui qui s’y assied habituellement. De même : « La place de David était vide » (I Chemouel 20, 27) – il « manquait » la place, et personne ne s’y était assis

31,50
Nous apportons donc en hommage à l'Éternel ce que chacun de nous a trouvé de joyaux d'or, chaînettes, bracelets, bagues, boucles et colliers, pour racheter nos personnes devant l'Éternel."
Une chaînette

Ce sont des anneaux pour le pied

Et un bracelet

Pour la main

Une boucle d’oreille

Des ornements pour l’oreille

Et une parure

Bijou en forme de ventre, pour expier les pensées obscènes éveillées par les filles de Midyan (Chabath 64a)

31,51
Moïse et le pontife Eléazar reçurent de leur main cet or, toutes ces pièces façonnées.
31,52
Tout l'or de l'offrande, dont on fit ainsi hommage à l'Éternel, se montait à seize mille sept cent cinquante sicles, offert par les chiliarques et les centurions.
31,53
Quant aux simples miliciens, ils avaient butiné chacun pour soi.
31,54
Moïse et le pontife Eléazar, ayant reçu l'or de la part des chiliarques et des centurions, l'apportèrent dans la tente d'assignation, comme mémorial des enfants d'Israël devant le Seigneur.
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