Nous nous séparons à présent des fêtes du mois de Tichri, qui est appelé dans la Torah : "החודש השביעי" – le septième mois. Il est écrit dans le Midrach que le mot "שביעי" est pratiquement composé des mêmes lettres que le mot "שובע" – "satiété", ce qui fait allusion au fait qu'au cours de ce mois, nous sommes comblés de fêtes. Et lorsque le mois touche à sa fin, on sent une certaine retombée : on a vécu des jours tellement intenses, les Séli'hot, Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot – une fête pleine de Sim'ha, Sim'hat Beth Hachoéva, Hocha'ana Rabba, Sim'hat Torah, des jours de proximité intense avec Hachem, de 'Avodat Hachem, d'éveil spirituel, de joie… Et soudainement, arrivent les jours de semaine, des jours normaux. 

Il y avait un Tsadik qui disait : "Souvenez-vous que le même Hakadoch Baroukh Hou qui nous a ordonné de dire "אתה בחרתנו" dans la 'Amida des fêtes, nous ordonne de dire "אתה חוננתנו" et "אתה חונן" dans la 'Amida des jours de semaine. Il n'y a pas de différence entre les jours normaux, et les jours particuliers comme le Chabbath et les jours de fête."

Ce qui reste à la fin du mois de Tichri, c'est la Mitsva du Chabbath, qui revient chaque semaine et nous donne des forces spirituelles pour les six jours de la semaine ; il faut donc la respecter et l'élever dans toute sa splendeur, et c'est précisément dans l'accomplissement de cette Mitsva que nous devons nous renforcer. 

Dans une semaine, on passe à l'horaire d'hiver : c'est une période où, d'un côté, les journées du Chabbath sont courtes, mais d'un autre côté, les vendredis soirs sont longs. Il faut donc s'efforcer d'aller à des cours de Torah pendant ces soirées, et si cela s'avère impossible – en profiter pour chanter à la maison des chants de Chabbath, intensifier la joie dans le foyer, et remplir le Chabbath d'une ambiance spirituelle de haut niveau qui nous donnera des forces pour la semaine à venir. 

Il faut prendre conscience que le Chabbath est un jour d'une sainteté particulière.

L'auteur du "Bné Issakhar" commente le Passouk de Parachat Vayakhel - "לא תבערו אש בכל מושבותיכם ביום השבת" : de façon générale, la colère est interdite. Cependant, il y a des cas où il est permis de se mettre en colère, par exemple – contre quelqu'un qui ne respecterait pas la volonté d'Hachem ou pour imposer l'ordre et le respect dans le foyer. Cependant, ce commentateur rapporte au nom des géants de Moussar, que même dans les cas où l'on se met en colère de façon permise, il faut seulement faire semblant de se mettre en colère, mais sans éprouver de colère intérieurement. Cela est valable pour les jours de semaine. Par contre, pendant le Chabbath, qui est un jour de repos et de Sim'ha, toute colère est interdite, même extérieure. La joie et le plaisir doivent rayonner constamment sur le visage, comme il est écrit dans le Zohar : il faut montrer à son entourage son amour pour Hachem, qui a donné un tel cadeau – le Chabbath –  au peuple d'Israël. Il faut être rayonnant pendant tout le Chabbath, et éviter tout feu – toute colère – dans son foyer, car c'est un jour qui est entièrement miséricorde. Nous devons nous exercer à cela ; il faut renforcer l'union dans la famille au cours des repas en commun, et même si un enfant fait tout pour nous irriter, il faut se maîtriser. Et si on veut l'éduquer par la colère, on attendra la fin du Chabbath. 

Telle est la décision que nous devons prendre sur nous à la clôture des fêtes, et nous mériterons alors qu'Hachem retirera Sa colère et déversera sur nous une abondance de Brakhot

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