Impacts d'un revenu perçu malhonnêtement sur une famille

Bonjour,

Une vraie vie de Torah ne peut pas se construire sur la base de transgressions, même si la plupart de la journée est investie dans l'étude de la Torah. Hachem exige de chacun d'entre nous, vérité, droiture et Emouna. Une Parnassa honnête est le seul moyen d'obtenir des bénédictions et d'éviter des conséquences néfastes. C’est par l'honnêteté que la Torah protège, élève et fait grandir une famille, spirituellement et matériellement, pas autrement.

Explications :

La Torah condamne très sévèrement la fraude et le vol. Dans le Talmud, Soucca 29b, nos Sages, les 'Hakhamim, affirment que les biens des "trompeurs" s’effondrent s'ils ne sont pas honnêtes et s'ils ne s'acquittent pas de leur devoirs envers leurs employés.

Nos Sages enseignent que le vol "ferme les portes de la prière" car il crée une barrière entre l’homme et Hachem. Une Parnassa obtenue par des moyens interdits entraîne une véritable obstruction matérielle et spirituelle. Les Tefilot perdent de leur force, la bénédiction s’éloigne, et l’argent lui-même n'apporte plus Chalom et Brakha, aussi bien dans les revenus que dans la maison.

En fait, cela obéit à une logique très simple. Celui qui vole agit comme s’il était lui-même le maître de sa Parnassa, comme s’il prenait la place d'Hachem. Par son comportement, il affirme indirectement qu’il n’a pas besoin de Son aide. Alors, Mida Kenéged Mida, mesure pour mesure, on le laisse "se débrouiller seul" : sans assistance divine, sans bénédiction, et avec toutes les conséquences que cela implique.

La Kabbale va plus loin : une maison nourrie par un argent interdit engendre des malédictions de la Sitra A’hra, une influence négative qui s’installe au sein du foyer et qui ne se gêne pas de causer des dégâts.

Nos maîtres enseignent que les actions des parents façonnent l’âme des enfants, parfois de manière invisible. Lorsque les enfants grandissent dans un foyer où l’on ne donne pas d'importance à la droiture et à l'honnêteté, cela se grave dans leur âme et il leur faudra du travail pour effacer et faire disparaître ces séquelles.

Ils disent, également, que les enfants peuvent comprendre inconsciemment que des transgressions sont "tolérables" lorsqu’elles servent un but religieux [ce qui est grave] ou, plus tard, ils risquent d'abandonner les chemins de la Torah.

La Parnassa est décrétée par Hachem, mais elle dépend aussi du récipient qui la reçoit. Une Parnassa fondée sur la fraude et la malhonnêteté peut sembler stable à court terme, mais elle est, par définition, privée de Brakha. Le verset le dit clairement : "La bénédiction de Hachem, elle seule enrichit, et aucun chagrin ne s’y ajoute." Michlé, chapitre 10, verset 22.

Celui qui se consacre à l’étude de la Torah représente, aux yeux de la société, la Torah elle-même. Le Rambam [Hilkhot Yessodé Hatorah, chapitre 5, chapitre 11] affirme que toute faute commise par un Talmid 'Hakham constitue un 'Hiloul Hachem encore plus grave.

https://www.torah-box.com/sensibilisation/l-argent-vole-on-ne-s-en-approche-pas_14472.html#comments

Tout n'est pas dit à ce sujet.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.