Bonjour Rav,
J'ai vendu ma maison à des Goyim qui ne veulent pas que j'enlève mes Mézouzot, car ils considèrent que cela leur portera bonheur.
Que dit la loi ?
Merci.
Bonjour,
Si un non-juif veut une Mézouza en tant que porte bonheur, il est interdit de satisfaire sa requête. Yalkout Yossef - Sova Sema’hot, volume 1, page 646, Halakha 12.
Tous les décisionnaires font remarquer que si l’on encourt certains risques en s’abstenant de donner une Mézouza au non-juif, l’interdiction n’est plus en vigueur. Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 291, fin de la Halakha 2. En cas de doute, il faut contacter un Rav.
Normalement :
Il faut retirer les parchemins mais vous pouvez laisser les boitiers.
Etant donné qu'il y a de nombreuses lois à connaître pour manipuler une Mézouza, on ne doit la transmettre qu'à une personne les connaissant sur le bout des doigts. Pit’hé Techouva, passage 9, sur Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 291 et Michna Broura, chapitre 39, passage 17. Ceci est interdit même s'il veut que la Mézouza soit fixée à sa porte et même si la Mézouza n'est pas cachère.
D’après certains décisionnaires, cela est interdit car le fait que la Mézouza passe chez une personne non soumise à l'obligation des Mitsvot, constitue une atteinte à sa sainteté. Voir Yalkout Yossef, Sova Sema’hot, volume 1, page 646, Halakha 12.
Si l’on apprend que des non-juifs sont en possession de Téfilines ou de Mézouzot, nous avons l’obligation de les racheter afin qu’ils ne subissent aucun mépris. Choul’han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 39, Halakha 7 et Michna Broura, passage 17.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.