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Statut d'un travail interdit par les Sages fait de manière inhabituelle

Rédigé le Jeudi 4 Juin 2020
La question de Arnold S.

Kvod Harav,

Une Mélakha Déoraïta (travail interdit de la Torah) de Chabbath faite de manière inhabituelle (Laa'har Yad) baisse de gravité et devient un interdit Dérabbanane (des sages).

Qu'en est-il d'une Mélakha Dérabbanane faite de manière inhabituelle (Léa'har Yad) ? Baisse-t-elle de niveau de gravité au point d'être permise dans certains cas ?

Kol Touv.

La réponse de Rav Avraham GARCIA
Rav Avraham GARCIA
7870 réponses

Chalom Ouvrakha,

Il s'agit là d'une très grande discussion.

Il est vrai que, parfois, nous voyons que les 'Hakhamim ont permis lorsqu'il y a un interdit doublement rabbinique (Tré Dérabbanane), mais nous constatons aussi que, parfois, ils ont maintenu l'interdiction même s'il y a un interdit rabbinique double.

Les exemples sont innombrables (voir Siman 330-9 et Michna Beroura au nom du Pri Mégadim, ainsi que Bi'our Halakha fin du Siman 300, etc.).

Nous trouvons aussi que, pour les interdits de "Gzéra" (décret de crainte que l'on fasse un autre interdit), nos Sages nous disent que l'on ne peut pas faire un décret sur un autre décret (Ein Gozrim Gzéra Ligzéra).

Certains ne permettent donc un Chinouy sur un interdit rabbinique que dans les cas mentionnés par nos Sages et pas plus (voir 'Hazon Ich Ora'h 'Haïm 52-15 et 61-1), et d'autres penchent à permettre en cas de besoin (Halikhot 'Olam).

Chacun devra demander à son Rav.

Kol Touv.

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