Bonjour Rav,
Des familles ont pour habitude de trinquer en se souhaitant de bonnes nouvelles.
Qu'en est-il pour un garçon avec sa cousine, un gendre avec sa belle-mère, le père du garçon avec la mère de la fille etc. ?
Merci beaucoup Rav.
Bonjour,
Je suis certain que la réponse à votre question vous est déjà connue, et que vous la posez surtout pour mesurer l’intensité de la gravité de la chose. Je suis donc à votre service, Bé'ézrat Hachem, pour éclairer ce point.
Alors, voilà :
Se retrouver pour trinquer et se souhaiter de "bonnes nouvelles" entre hommes et femmes, même dans la famille, c’est ouvrir la porte à de vrais dangers. La Torah a mis des limites strictes autour des relations hommes femmes, même dans la famille, pour protéger la Kedoucha qui doit régner parmi nous. Lever un verre ensemble, se rapprocher dans la joie, même innocemment, est exactement ce que la Torah interdit, parce que ça crée une familiarité qui fragilise le cœur.
Dès que l'on dépasse de peu, les limites de la Tsni’out, on s’expose à des catastrophes personnelles et familiales. Ce n’est pas une superstition : c’est une vérité que toute notre histoire a bel et bien confirmée. Voir Yecha'ya, chapitre 3, verset 16. Participer à ces gestes soi-disant "innocents" empêche, tôt ou tard, toutes les bénédictions, crée des tensions, et peut, aussi, avoir des conséquences néfastes pour tous nos frères et sœurs à travers le monde.
La seule vraie joie durable, c’est celle qui respecte les limites de la Kedoucha. Tout le reste n’est pas sans danger : c’est un piège qui peut transformer un moment de légèreté en désordre et en souffrance. La Torah nous appelle à rester vigilants : oui à la joie, mais sans gestes ambigus, sans trinquer, sans franchir les barrières que nos Sages, les 'Hakhamim, ont fixées.
En résumé, il est bon de se réunir en famille de temps à autre, mais la façon dont cela doit se faire doit respecter les limites fixées par la Halakha. Nos Sages, les 'Hakhamim, ont mis en place des règles strictes pour protéger la Kedoucha des relations et éviter toute situation qui pourrait mener à une transgression. C’est ce qu’on appelle le Guéder, une "barrière de protection" autour des interdits de la Torah.
Tout contact, même affectueux ou familial comme un gendre avec sa belle-mère, ou un garçon avec sa cousine, est strictement interdit.
Les gestes de familiarité [Kalout Roch] sont également interdits : lever son verre vers quelqu’un et échanger des regards ou des paroles très personnelles crée une proximité qui n’est absolument pas permise.
Pour des détails supplémentaires, cliquez sur ces liens :
http://www.torah-box.com/question/le-rire-fait-tomber-les-barrieres-de-pudeur_28984.html
https://www.torah-box.com/question/limites-relationnelles-garcons-filles_7879.html
https://www.torah-box.com/question/une-fille-a-des-sentiments-pour-moi_14703.html
http://www.torah-box.com/question/me-hitsa-separation-hommes-femmes-obligation_1367.html
http://www.torah-box.com/question/chomer-neguia-c-est-dur-envisager-un-mariage_1369.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.