Un acte simple nécessite deux témoins, un acte plié et cousu trois témoins ; un acte simple signé par un témoin ou un acte plié et cousu signé par deux témoins, tous deux sont nuls ; s’il y est écrit :
« cent zouz qui font vingt sela’ », il ne reçoit que vingt séla’. [S’il y est écrit] : « cent zouz qui font trente séla’ », il ne reçoit qu’un mané. [S’il y est écrit] : … zouzin en argent qui font … et [le nombre] est effacé, il n’en reçoit pas moins de deux. [S’il y est écrit] : … séla’in en argent qui font … et le [nombre] est effacé, il n’en reçoit pas moins de deux. [S’il y est écrit] : … darkonot qui font … et [le nombre] est effacé, il n’en reçoit pas moins de deux. S’il est écrit en haut [de l’acte] un mané et en
bas [de l’acte] deux cents [zouz] ou en haut : deux cents [zouz] et en bas un mané, le tout va d’après [la quantité inscrite] en bas [de l’acte]. S’il en est ainsi, pourquoi écrit-on la partie en haut [de l’acte] ? Parce que, si une lettre est effacée de la partie du bas [de l’acte], on peut préciser [le nombre] d’après la partie du haut [de l’acte].