Si un homme qui avait quatre femmes meurt, et elles réclament toutes le douaire, la première en date passe avant la deuxième, celle-ci avant la troisième, et celle-ci avant la quatrième. Quand la première veut se faire payer, la deuxième peut lui imposer le serment qu’elle n’a rien reçu du défunt. La troisième peut, par le même motif, imposer le serment à la deuxième, et la quatrième à la troisième ; tandis que la quatrième se ferait payer sans serment. Ben Nanass dit : la quatrième ne doit pas avoir de privilège pour être la dernière, et prêtera serment comme les autres. Si les quatre contrats sont tous datés du même jour, mais varient par l’heure de la journée, l’acte qui est seulement d’une heure antérieur à l’autre vient avant l’autre. Or, tel était l’usage à Jérusalem d’inscrire même l’heure dans ces actes. Si tous les quatre ont exactement la même heure, et le défunt a laissé seulement 100 zouz, les femmes se les partagent à parts égales.