La fille reste sous la puissance du père (si elle n’a pas atteint la deuxième majorité), jusqu’à ce qu’elle entre sous le dais nuptial, au pouvoir du mari. Si le père a remis sa fille (fiancée) à ceux que le mari avait envoyés pour la recevoir (afin de la conduire), elle est dès ce moment sous la puissance du mari. Mais, si le père est allé lui-même avec sa fille, ou s’il a envoyé (ses gens ou ses parents et amis) pour qu’ils accompagnent sa fille, et ceux que le mari a envoyés pour la recevoir, la fille reste encore sous la puissance du père ; c’est seulement quand les envoyés du père devant accompagner sa fille l’ont laissée entre les mains des délégués du mari, qu’elle est définitivement sous la puissance du mari.