Un individu marié est mort ; il a laissé une veuve et un dépôt, ou une dette à recevoir chez quelqu’un ; cette dette ou ce dépôt est réclamé par les héritiers, par la veuve pour son douaire, et par un créancier du défunt. A qui faut-il de préférence donner ce bien ? Rabbi Tarfone dit de le donner au plus faible des trois. Rabbi Akiva dit : la pitié ne doit pas prévaloir sur la justice ; on le donnera donc aux héritiers, dont le droit est incontestable, sans serment, tandis que la veuve, ou le créancier ont besoin de prêter serment pour établir leur droit.