ד,יד רבי יהודה אומר, לא ירעה רווק בהמה, ולא יישנו שני רווקים בטלית אחת; וחכמים מתירין. כל שעסקו עם הנשים, לא יתייחד עם הנשים. לא ילמד אדם את בנו אומנות בין הנשים; ולא ילמד אדם את בנו חמר, גמל, ספר, ספן, חנווני, ורועה, מפני שאומנותן אומנות ליסטים.
Rabbi Yehouda dit : « Un célibataire ne doit pas faire paître les bêtes et deux célibataires ne doivent pas dormir sous une même couverture » ; mais les Sages le permettent. Celui qui a à faire avec les femmes ne doit pas s’isoler avec les femmes. On ne doit pas laisser apprendre à son fils un métier le mettant en contact avec les femmes. Rabbi Méïr dit : « Il faut toujours laisser apprendre à son fils un métier convenable et facile et il faut prier Celui à qui appartient la richesse et les biens, car il n’y a pas de profession où il n’y a pas à la fois pauvreté et richesse ; ni la pauvreté ne provient du métier ni la richesse ne provient du métier, le tout n’est que selon son mérite ». Rabbi Chimon ben Eli’ézer dit : « As-tu jamais vu une bête sauvage ou un oiseau qui ait un métier ? Et pourtant ils se nourrissent sans peine. Et ils ont été créés uniquement pour me servir. Et moi j’ai été créé pour servir mon Créateur : à plus forte raison, devrais-je me nourrir sans peine ; mais j’ai mal agi et j’ai perdu ma subsistance ». Abba Gouryan de Tsidone dit au nom de Abba Gourya : « On ne doit laisser apprendre à son fils ni le métier d’ânier, ni celui de chamelier, ni celui de coiffeur, ni celui de marin, ni celui de pâtre, ni celui de boutiquier, car leurs métiers sont des métiers de brigands ». Rabbi Yehouda dit en son nom : « Les âniers sont pour la plupart des gens mauvais, les chameliers pour la plupart des gens honnêtes, les marins pour la plupart des gens pieux ; le meilleur des médecins ira dans l’enfer et le plus honnête des bouchers est un compagnon d’Amalek ». Rabbi Néhoraï dit : « Je laisse de côté tous les métiers du monde et je n’enseigne à mon fils que la Torah, dont l’homme mange le salaire dans ce monde-ci et dont le capital lui est réservé pour le monde à venir. Dans toute autre profession, il n’en est pas ainsi. Lorsque l’être humain tombe malade ou devient vieux ou souffre de maux, il ne peut plus vaquer à son métier et il meurt de faim. Mais avec la Torah il n’en est pas ainsi ; non seulement elle préserve de tout mal dans sa jeunesse, mais encore elle lui donne avenir et espoir pour sa vieillesse ». Concernant sa jeunesse, comment est-il dit ? « Ceux qui mettent leur espoir en D’ieu acquièrent de nouvelles forces ». De se vieillesse comment est-il dit ? : « Jusque dans la haute vieillesse, ils donnent des fruits ». De même est-il dit à propos d’Avraham notre Père, que la paix soit sur lui : « Or Avraham était vieux…et l’Eternel avait béni Avraham en toutes choses ». Nous trouvons qu’Avraham notre Père a accompli toute la Torah, avant encore qu’elle ait été donnée, car il est dit : En récompense de ce que Avraham a écouté ma voix et suivi mon observance, exécutant mes préceptes, mes lois et mes doctrines ».
