Celui qui tire d'un objet consacré un bénéfice égal à [la valeur d']une perouta, même s'il ne
[l'a pas endommagé, est] responsable de son mauvais usage ; [c'est ce] qu'affirme Rabbi
‘Akiva. Et les Sages disent : [En ce qui concerne] tout objet [consacré susceptible d'être]
endommagé, on n'est pas responsable de son mauvais usage tant qu'on [ne lui a pas causé
un dommage d'une perouta] ; et [en ce qui concerne un objet] qui n'a pas[le potentiel d'être]
endommagé, dès qu'on en tire un bénéfice, on est responsable de son mauvais usage. [La
Michna explique :] Comment cela ? [Si une femme] met une chaîne [en or consacrée [ketala]
] autour de son cou, ou une bague en or à sa main, [c'est-à-dire à son doigt], ou si l'on boit
dans une coupe en or consacrée, [puisqu'ils ne sont pas endommagés par l'usage], dès qu'on
en tire un bénéfice [égal à la valeur d'une perouta], on est responsable de son mauvais usage
[me’ila]. [Celui qui] porte un vêtement consacré, [se couvre] d'un vêtement [consacré] ou
coupe [du bois] avec [une hache consacrée, n'est] pas passible d'un abus jusqu'à ce qu'il [lui
cause un dommage d'une perouta]. Celui qui tire un profit d'un sacrifice pour le péché alors
qu'il est vivant [n'est] pas passible d'un abus [me’ila] jusqu'à ce qu'il [lui cause un dommage
d'une perouta]. Lorsqu'il est mort, dès qu'il en tire un profit [égal à la valeur d']une perouta,
il est passible d'un abus [me’ila].