À l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître Rabbi Moché ben Maïmon (surnommé le Rambam), l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod Harambam zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !

Rabbi Moché ben Maïmone, plus connu sous le nom du Rambam (acrostiche de Rabbi Moché ben Maïmone), était un Talmid ‘Hakham (érudit), décisionnaire Halakhique, médecin, philosophe, et un dirigeant connu dans le monde juif. Son nom est également reconnu et respecté parmi les non-juifs, qui le surnomment « Maïmonide ».

De nombreuses écoles et centres médicaux sont appelés en son nom, et, jusqu’à aujourd’hui, de nombreuses personnes étudient son enseignement, juifs et non-juifs confondus.

Le Rambam est né à Cordoue, en Espagne, veille de Pessa’h 1135. Son père, Maïmone, descendant du roi David, était juge dans un tribunal local. Sa mère est morte dans sa jeunesse, et certains disent que son frère est né du second mariage de son père.

Après qu’un groupe islamique radical a pris le contrôle de Cordoue et que des émeutiers ont commencé un saccage dans la ville, en attaquant les Juifs et en brûlant les synagogues, la famille de Maïmonide décida de fuir la ville.

Ils errèrent d'un endroit à l’autre, recherchant une ville d’habitation qui leur conviendrait. Ne trouvant pas de refuge en Espagne, Maïmonide immigra avec ses fils, Moché et David, dans la ville de Fès, au Maroc, où ils vécurent pendant cinq ans. En 1165, le Rambam visita Israël, et, plus tard, émigra à Alexandrie, en Égypte. Par la suite, il déménagea à Fostat, qui devint plus tard la vieille ville du Caire, où il vécut jusqu'à sa mort.

En Égypte, Rabbi Moché était soutenu financièrement par son frère David, qui était un marchand et un importateur de diamants en provenance de l'Inde. Ce soutien financier aida Rambam à consacrer son temps à l'étude de la Torah et à l’écriture de ses livres.

Mais la période de calme dans la vie de Maïmonide ne dura pas longtemps. En seulement deux ans, son père mourut, ainsi que sa femme et deux de ses fils. Quelques années plus tard, son frère David se noya, tandis qu’il était en chemin par bateau vers l'Inde.

Sans le soutien de son frère, Maïmonide fut forcé de chercher un moyen de subsistance. Il commença à pratiquer la médecine, et ses modestes revenus subvinrent également aux besoins de la famille de son frère.

Vers ses 50 ans, le Rambam fut nommé médecin personnel du vice-roi et, plus tard, médecin du roi Saladin lui-même. Sa nomination lui procura la stabilité financière, ce qui lui permit de consacrer son temps libre à l'étude de la Torah et à ses écrits.

Maïmonide est décédé le 20 Tévèt 1204, et fut enterré à Tibériade. Sur sa tombe, est gravée la phrase : « Depuis Moché (Rabbénou) jusqu’à Moché (Maïmonide), il n’y en a pas eu un comme Moché. »

Il laisse après lui son fils unique, Avraham, qui a appris la Torah de son père, et, plus tard, écrivit à son tour des livres.
 

Histoire : le petit ver qui a révélé le Rambam

Un jour, pendant une chirurgie intestinale compliquée, le médecin découvrit un ver très dangereux dans l'intestin du malade. Mais il ne pouvait en aucune façon le retirer. Le ver était coriace, il ne pouvait pas être coupé, même par la force, car cela risquait d'étendre la plaie chirurgicale et représentait un terrible danger. Que faire ? Le Rambam vit la situation et s'écria : "Apportez-moi une feuille d'arbre !"

On la lui apporta. Le Rambam la prit en main et l'approcha du ver. Le ver aperçut la feuille, et se dirigea immédiatement vers elle, quittant ainsi le corps du malade. Le médecin resta pantois devant ce conseil de génie. Son assistant venait de sauver son patient d'une mort certaine ! Comment avait-il trouvé ce remède ? Le Rambam lui répondit qu'il avait appris cela des textes du prophète Ezéchiel (47, 12) : « Leur fruit servira de nourriture et leurs feuilles de remède ». La feuille d'arbre était donc un remède potentiel.

Après avoir surmonté son « choc » concernant le merveilleux raisonnement de son assistant, le docteur fut soudain frappé par une autre merveilleuse nouvelle : son assistant, connu pour être muet, avait parlé ! Mais tu as parlé !, s'exclama le docteur sur un ton qui signifiait « Comment est-ce possible ? »

Le Rambam répondit : « En fait, je ne suis pas muet du tout. Mais je voulais tellement apprendre la médecine ! Et l'on m'a dit que tu refusais d'enseigner à des Juifs. Alors j'ai décidé de ne pas ouvrir ma bouche afin que tu ne découvres pas mes origines. »

Le docteur s'est apaisé, après avoir bu sa honte car sa haine immense et aveugle du peuple élu avait été découverte, alors même qu'il apprit de lui une révélation médicale. 

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