Exactement comme un aquarelliste qui commence son tableau, et place des taches de couleurs diluées sur sa toile, D.ieu pose, lors des 3 premiers jours de la Création, les bases premières de Son œuvre, appelées magma.    

Jaune, ocre, bleu et vert.

On peut venir et revenir sans cesse aux premiers versets de la G

Alors que l'esquisse générale a été mise en place, l’artiste peut ensuite à sa guise revenir sur chaque surface, avec un pinceau plus fin, et dessiner les détails.

Ainsi, le Saint Béni Soit-Il a disposé astres et étoiles dans le firmament créé précédemment. Il a dispersé les oiseaux dans les cieux et les poissons dans les mers, puis a fait apparaître animaux, reptiles et mammifères sur le tapis verdoyant qui avait déjà poussé sur terre.

Lorsque le décor est prêt dans les moindres détails, on met la touche finale.

Le Très-Haut reprend les couleurs utilisées auparavant, pour peindre celui pour qui tout cela a été conçu : l’Homme.

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Se trouvent en lui, en infimes particules, tous les éléments existants sur terre, du fer au zinc.

Il contient même, on le sait aujourd’hui, une infinitésimale quantité d’or, environ 0.2 mg…

Apothéose de l’univers, exemple et influenceur de toutes les créatures (il sait intuitivement les nommer et s'il corrompt ses voies, la nature chute avec lui), il ne peut pas se nourrir n’importe comment… Noblesse oblige !

Croire, c’est vivre

Docteur Frédéric Saldmann, cardiologue et homme médiatique, est également féru de diététique. Il a perdu lui-même 60 kilos, et surtout, a émis la théorie du jeûne séquentiel, sur lequel il a écrit des ouvrages dont tout le monde parle en ce moment. 

À contre-courant des nutritionnistes qui nous ont enseigné depuis 20 ans l’importance de ne pas sauter de repas, et même de les multiplier avec chaque fois des petites quantités d’aliments, Saldmann lance un pavé dans la marre des régimes (ou du “y en a marre des régimes”...), soutenant que pour être en bonne santé, deux prises de nourriture par jour sont largement suffisantes. 

Cette longue abstinence alimentaire pendant la journée, où l'on respectera un intervalle de 14 heures entre chaque repas, est bonne pour  l’organisme, car selon lui, chaque fois que l'on mange, on remet en marche et “réchauffe” une dizaine d’organes liés à notre appareil digestif, qui doivent recommencer leur travail, secrétant enzymes et hormones ; cette lourde sollicitation de notre organisme fatigue terriblement notre métabolisme et le fait vieillir précocement. 

Par contre, lorsque notre “usine” digestive chôme, notre ADN se renforce et les risques de maladies diminuent.

Pour lui, 30% de calories en moins par jour équivalent à 20 ans de vie en plus.


Dr Saldmann a des petites phrases chocs, comme : 

Toute mort avant 120 ans est une mort prématurée”. En d'autres termes, on est programmé pour vivre bien et longtemps, le tout est de ne pas s'auto-abîmer.

Ou encore : 

“Les personnes croyantes vivent en moyenne 7 ans de plus que les autres ...”

Pour ce constat, pas besoin d'être un scientifique : rien n’est plus apaisant que de s’abandonner dans les bras de l'Énergie Créatrice Originelle, Une, Aimante, Toute-Puissante, qui veut notre Bien, nous connaît à la perfection et ne nous quitte jamais ; et rien n’est plus générateur d’angoisses que la solitude de l’athée ou de l’agnostique, perdu dans l’univers et ballotté au gré du hasard et de l’absurde.  

Si, en effet, on n’est pas issus d’un accident entre molécules qui se sont rencontrées il y a des milliards d’années, une Haute Intention a précédé notre existence, ce qui est en soi rassurant et gratifiant.

Est-ce que Dr Saldmann en tire des conclusions pour sa vie privée ? 

En tous les cas, pour étayer ses thèses, il étudiera les effets bénéfiques du jeûne du Ramadan, et en ce qui concerne la longévité des croyants, il va s'intéresser aux propriétés du “bénédicité”, prière avant le repas instituée par les chrétiens et inspirée des bénédictions hébraïques. 

C’est, ma foi, toujours chez les autres que c’est le plus intéressant…

 

La preuve par les écailles

La nature des aliments qui pénètrent nos tissus et nos fibres, est certainement aussi importante - si ce n’est plus -, que l'hygiène avec laquelle ils ont été préparés, ou que le laps de temps qu'on laissera entre les prises de repas. 

La Paracha Chémini, que nous venons de lire, énonce par leurs noms les espèces d’animaux permises à la consommation et quels signes ces derniers doivent porter pour pouvoir être mangés. Le fait que prédateurs, carnivores, animaux à nature agressive qui dévorent les autres et se dévorent entre eux, de même que ceux aux « mœurs très laxistes », comme les rongeurs, sont exclus de notre menu en dit long sur l’hygiène alimentaire à laquelle un “peuple de prêtres” est assigné.

Cela rentre parfaitement dans la logique du “on est ce que l’on mange”, et ce n’est pas Dr Saldmann qui ne nous contredirait. 

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Le monde marin compte 1,6 million d’espèces de poissons. Mais la Torah, dans les règles alimentaires données au Sinaï il y a 3000 ans, nous limite à ne consommer que ceux qui possèdent 2 signes anatomiques distinctifs : à savoir des nageoires et des écailles (Vayikra 11/8).  

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Mais la Torah orale intervient ici, (Michna ‘Massekhet Nida) et lance une bombe atomique. Elle nous dit : “Tout poisson qui a des écailles a obligatoirement des nageoires”. 

En gros, pas besoin de vous fatiguer à chercher ces 2 signes sur le million et demi d'espèces de poissons peuplant la planète, il suffit pour fixer la Cacheroute d’un être marin, de vérifier qu’il ait des écailles, car alors, obligatoirement, il aura des nageoires.

Avouons que nos Sages, compilateurs de la Michna, sont d’une audace affolante, pour oser avancer il y a 2000 ans, sans aucun équipement sous-marin, sans Cousteau, sans National Geographic ni Centre Océanographique de Monaco, qu’on ne trouvera jamais un poisson possédant des écailles sans nageoires, sur les milliards existants.  

Casse-cous nos 'Hazal ! Car si on en trouvait un seul, tout l’édifice toraïque s'écroulerait.

On a cru, il y a quelques années qu’on avait découvert LE spécimen couvert d’écailles et sans nageoires qui allait remettre en cause les Écrits Saints. 

Eh bien, non. Bien vite, il s’est avéré que l’anguille en question, du nom de Monopterus Cuchia, couverte d’écailles, mais apparemment démunie de nageoires, en avait bien une, cachée dans sa queue, disparaissant dans les premières semaines de vie. 

Nos Sages ne craignent pas les détracteurs ; sereinement, ils peuvent concurrencer les plus grands zoologues et océanographes du monde, sans jamais avoir mis le pied dans la “Calypso” ou avoir téléguidé les drones sous-marins les plus sophistiqués.  

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Quand on est les porte-parole du Créateur Lui-même, en effet, on peut se permettre… 

Métaphore du haut des sémaphores

Ce signe d’écailles qui est LA marque de fabrication génétique du poisson Cachère vient nous apprendre beaucoup de choses. 

Cette fine protection imperméable, placée en minces tuiles transparentes et symétriques sur le corps, résistante, adhérente à la peau et permettant souplesse des mouvements, est tout sauf une carapace encombrante, dans laquelle on se réfugie. 

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Vous me voyez venir ?

Quand on a des écailles, les bonnes, les vraies, légères mais inaltérables, les éléments extérieurs ne peuvent ni nous atteindre ni nous abîmer. Et c’est justement cette protection étanche qui nous permet d'être aérodynamiques et nous propulse de l’intérieur.

Les nageoires sont bien belles, soyeuses, faites de popeline ou de voile de coton, mais, sans cette cotte de mailles, on est exposé à tous les “courants d’eau” et en plus, on attire l'œil des prédateurs.


Nous invitons chaleureusement le Dr Saldmann à étudier les bienfaits des règles alimentaires des Hébreux de la Bible, qui s’avèrent très propices à la longévité, puisque depuis 3000 ans, le peuple juif qui les respecte fait preuve d’une pérennité exceptionnelle. 

Mais pour parer au plus pressé, et puisque nous sommes dans la ligne droite avant la grande fête de Pessa’h, nous voudrions Docteur, vous convier à expérimenter huit jours de “régime sans levain” ; c’est un voyage unique à tous points de vue, physiologiquement, psychologiquement, spirituellement et historiquement, dont, croyez-nous, vous vous souviendrez encore longtemps…

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