Alors que Moïse s’apprêtait à demeurer hors de la terre d’Israël, il ordonna à Josué son successeur de construire un autel lors de leur entrée en terre sainte. 

 « Ce sera, quand vous passerez le Yarden, [que] vous dresserez ces pierres-là, que moi-même vous ordonne aujourd’hui, dans le mon Eval, tu les enduiras de chaux. Tu construiras là un autel à Hachem, ton D.ieu, un autel de pierres, tu ne brandiras pas sur elles de fer. De pierres entières tu construiras l’autel de Hachem, ton D.ieu, tu feras monter sur lui des holocaustes à Hachem, ton D.ieu » (Deutéronome 27, 4-6)

Et ainsi s’exécuta Josué lors de son arrivée en Israël :

« Alors Josué construisit un autel à Hachem, le D.ieu d’Israël sur le mont Eval, ainsi qu’avait ordonné Moïse [le]serviteur de Hachem les enfants d’Israël, comme il est écrit dans le livre de Torah de Moïse, un autel de pierres entière dont on n’a pas brandi le fer. Et ils ont monté dessus des offrandes à Hachem et sacrifié des offrandes » (Josué 8, 30-35)

En résumé : Moïse ordonna à Josué de bâtir un autel sur lequel il y serait sacrifié des offrandes à Hachem sur le mont Eval, et le texte dit qu’il en fut ainsi.

Aujourd’hui, grâce à la recherche, nous avons la preuve que tous ces événements ont réellement eu lieu. 

Les découvertes archéologiques du Pr. Adam Zartel

En 1978, l'équipe d'archéologues du professeur Adam Zertal, de l’Université de Haïfa, prospecta sur le mont Ebal, proche de Sichem en Samarie, à la recherche d'éventuels vestiges antiques. Les chercheurs avançaient à pied en scrutant le sol lorsque leur attention fut attirée par un volumineux tas de pierres entouré de quelques tessons de poteries. Ils dégagèrent le tumulus et virent apparaître une structure de forme originale : un assemblage rectangulaire de pierres brutes muni d'une rampe d’accès en légère pente. Conforme aux instructions de Moïse : « tu ne brandiras pas sur elles de fer ».

Autour et à l'intérieur de la structure furent également mis au jour des murets secondaires, ainsi que de nombreux artéfacts tels que des poteries, des ossements d'animaux brûlés, de la cendre et des morceaux de plâtre. Le type de terres cuites trouvées sur place permit de dater l'occupation du site du début de l'âge de fer, entre les XIIIème et XIIème siècle avant notre ère.

On trouva également deux petites amulettes égyptiennes en forme de scarabées, qui portaient des motifs gravés représentant une sorte de rosace et deux cobras. Ce type d'amulette déjà connu existe en cinq exemplaires, qui remontent aux règnes de Ramsès II et de Ramsès III ; ces âges sont en accord avec ceux des autres poteries du mont Eval

Poterie reconstituée du mont Ebal

 

Scarabée égyptien du mont Ebal

Des ossements d'animaux calcinés trouvés sur place furent envoyés en laboratoire pour être soumis à une étude détaillée. C'étaient ceux de jeunes mammifères âgés de moins d'un an et appartenant à quatre espèces uniquement : chèvres, bovins, moutons et daims. Exactement le type d’animaux aptes à être offerts en sacrifice d’après la Torah.

Lorsque les chercheurs esquissèrent sur le papier une reconstitution probable de l'autel dans son état d’origine. Ils réalisèrent à leur grand étonnement que sa forme était quasiment identique à celle d'un autre autel élevé au Temple de Jérusalem et décrit dans la littérature talmudique (Traités Zévahim et Tamid). On retrouvait exactement la même disposition rectangulaire surélevée et munie d'une rampe d'accès. Quoique plus de mille ans séparaient les deux constructions, leur similarité dénotait la conservation d'une même tradition dans la manière de construire des autels, alors que les autels idolâtres étaient réputés pour être construit de manière arrondie. 

La structure de pierres après restauration

 

L'ensemble constituait vraisemblablement un autel de plein air

Voici l’autel du Temple, dont la construction est identique :

Suite à ces découvertes cruciales pour l’humanité toute entière, Adam Zartel qui n’était pourtant pas du tout pratiquant déclara : «Cette découverte correspond exactement à ce qui figure dans la partie la plus ancienne de la Bible, le Pentateuque, cela signifie que les autres parties du Tanakh sont exactes d’un point de vue historique. Cela est quelque chose d’une importance extraordinaire »

La Torah vérité historique

Aux fil des années, les archéologues ont retracé avec la plus grande exactitude l’histoire racontée dans la Bible. Si pendant longtemps, les récits mentionnées dans la Bible pouvaient être tournées en dérision par certains, aujourd’hui, c’est la réalité qui authentifie notre sainte Torah, et il n’y a plus place au doute. L’Eternel nous fait grâce de toutes ces découvertes pour que nous sachions et renforcions notre foi en Lui et en Sa sainte Torah.