Torah-Box est heureux de vous présenter une série d’articles sur les signes du zodiaque d’après la Torah. Chaque mois, découvrez un nouveau signe et ses caractéristiques !

Notez bien que seul le mois hébraïque est pris en compte. Pour connaître votre mois hébraïque de naissance, consultez notre convertisseur de dates : http://web.torah-box.com/dates/convert


Le signe du scorpion (« Akrav » en hébreu) correspond au mois de ‘Hechvan (vers novembre). Découvrez toutes les caractéristiques de ce signe qui oscille entre ombre et lumière… 

Scorpion/Akrav

Mois : ‘Hechvan (approx. novembre)

Chiffre : 8

Planète : Mars

Tribu : Dan

Pierre : l’ambre

Elément fondamental : l’eau

Attribut : Justice

Sphère : Gvoura

Un mois lumineux dissimulé par l’obscurité

Le mois de ‘Hechvan est à la fois le second et le huitième mois de l’année, selon que l’on compte à partir de Tichri ou à partir de Nissan. On constate ainsi qu’il peut être associé aussi bien à un petit chiffre (2) qu’à un grand chiffre (8), à l’image des natifs de ce signe qui sont capables de faire preuve de la pire des petitesses comme de la plus exceptionnelle grandeur d’âme…

Le mois de ‘Hechvan s’appelle également Mar-‘Hechvan, Mar signifiant « amère » en hébreu, car aucune fête ne vient illuminer la monotonie de ce mois automnal. Du reste, Mar signifie également « goutte », en référence aux gouttes de pluie qui commencent à tomber en ce mois.

Dans la Bible, certains versets désignent ‘Hechvan sous le terme de Boul, qui signifie « se flétrir », à l’image du Déluge (Maboul) qui débuta au mois de ‘Hechvan et détruisit le monde. C’est le mois où commence la saison des pluies, et c’est pour cette raison que nous commençons précisément en ce mois à les réclamer dans la prière. Mais c’est également en ‘Hechvan que Noa’h sortit pour la première fois de l’arche pour entamer le projet de reconstruction du monde. Et d’après nos Maîtres, c’est également en ‘Hechvan qu’aura lieu la reconstruction du troisième Temple. La force de ‘Hechvan est telle que Rabbi Abahou dans la Guémara affirme qu’il est le plus grand des mois de l’année : la pluie qui y tombe vient faire revivre l’ensemble des éléments qu’elle abreuve, tandis que la rosée qui est appelée à tomber lors de la résurrection des morts sera plus sélective !

C’est là toute la dualité de ce mois : il est détenteur d’un pouvoir terrible de destruction comme d’un potentiel extraordinaire de reconstruction.

Le scorpion, un animal passionné

Le scorpion est un animal orgueilleux, à la sensibilité exacerbée, qui devient agressif dès lors qu’il se sent un tant soit peu attaqué. Son corps, très résistant, est gorgé d’eau, et est en même temps porteur d’un venin parfois mortel. Celui-ci a un effet neurotoxique, c’est-à-dire qu’il paralyse la transmission nerveuse en attaquant le cerveau.

L’épaisse carapace du scorpion est résistante au feu, ce qui fait de lui une créature téméraire ne craignant pas le danger. Le scorpion est aussi un animal nocturne, qui aime à vivre caché des regards.

Nos Sages enseignent que lorsque D.ieu veut replacer un individu sur la bonne voie, il arrive qu’Il lui envoie un scorpion pour le piquer afin qu’il se remette en question. Ce n’est pas par hasard que le scorpion est associé au mois de ‘Hechvan, vu que celui-ci est marqué par la tombée des pluies, élément naturel que D.ieu utilise également pour faire payer à l’humanité le prix de ses travers.

Les natifs du Scorpion : pour le meilleur ou pour le pire...

A l’instar de l’animal duquel ils portent le nom, les Scorpions sont des êtres dotés d’une personnalité ambivalente et passionnée. Habités d’un feu brûlant qui les consume de l’intérieur, ils sont naturellement portés vers toutes les passions de ce monde : la nourriture, les honneurs, la débauche, le gain, le pouvoir, etc. Pourtant, s’ils savent se dominer, et c’est là la clé de leur réussite dans ce monde, ils sont capables d’atteindre des niveaux incomparables de spiritualité, bien plus élevés encore que ceux de leurs pairs.

Dotés d’un égo souvent démesuré, les Scorpions cherchent à être aimés et ont une tendance marquée à la colère. Celle-ci provient de la grande anxiété qui les habite, notamment dans le domaine financier, car le Scorpion apprécie généralement le luxe. Téméraires, bravant dangers et obstacles, ce sont aussi des êtres courageux, endurants, et qui poursuivent leurs objectifs en faisant fi des difficultés qui se posent sur leur chemin.

Né au sein d’un mois dénué de fêtes, le Scorpion a ainsi besoin de vivre des évènements trépidants, de faire la fête, de voyager, de découvrir de nouveaux horizons et, ce, afin de combler le vide qu’il ressent, même si la chose doit se faire au détriment des personnes qui lui sont chères. Il est souvent doté d’un excellent esprit d’initiative.

A l’instar du scorpion qui mène une vie cachée, les Scorpions aussi apprécient, quoique dans une certaine mesure, de vivre cachés en compagnie de leur conjoint et de leurs enfants, qu’ils aiment par-dessus tout. Ils ont à cœur de « cacher » : leur défauts, leur vie privée, leurs faiblesses etc. La colère parfois violente qui les caractérise peut être dévastatrice pour leur entourage ; pourtant, à l’instar du scorpion dont le corps est gorgé d’eau, le natif du Scorpion possède lui aussi la capacité intrinsèque de puiser en lui les vertus nécessaires à son équilibre. Ainsi, sous sa robuste carapace, se cache en réalité un être à la fois très sensible, profondément bon, et spirituel.

La Torah comme antidote

Nous l’avons vu, le Scorpion est un individu à la personnalité controversée. Intelligent, profond, il est capable à la fois de détruire son entourage par la parole – à l’instar du scorpion qui s’attaque au cerveau –, comme d’atteindre de très hauts niveaux de bonté et de spiritualité, s’il fait l’effort de se travailler. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Scorpions s’adonnent souvent à l’étude du Zohar et des secrets de la Torah.

La Torah est pour le Scorpion l’antidote par excellence. C’est elle qui pourra soigner ses maux. Si le mois dans lequel les Scorpions sont nés est indubitablement marqué du sceau de la destruction, il n’en reste pas moins qu’ils peuvent se hisser au-delà de leur destinée – et bien plus haut encore – s’ils soumettent leur personnalité à la Torah. C’est elle qui leur permettra de surmonter les atteintes faites à leur égo – qu’ils jugent fatales et qu’ils n’oublient que rarement – et d’apprendre l’art de la remise en question. C’est encore la Torah qui pourra modérer leur tempérament fougueux, tempérament qui les pousse souvent à prendre des décisions hâtives (dont ils ne reconnaissent le caractère erroné que très rarement…).

En s’adonnant à l’étude et en entreprenant un réel travail sur leur personnalité, les Scorpions ont tout à gagner : ils amélioreront grandement leur relation avec leur conjoint et leurs enfants (avec lesquels la communication est souvent difficile), contribueront à instaurer un climat agréable dans leur foyer, et développeront leur grande capacité à donner et à aider les autres.

En apprenant à gérer les conflits pacifiquement plutôt qu’à braver avec fougue les dangers, le Scorpion mènera une vie plus sereine, apaisée et équilibrée, car c’est ce à quoi il aspire finalement !

Je m’améliore :

Pour dévoiler leur immense potentiel au grand jour, les Scorpions doivent apprendre à :

- Accepter la défaite. Perdre une bataille ne signifie pas s’avouer vaincu !

- Accepter la remise en cause. Accepter la critique, c’est faire preuve de grandeur d’âme et non de faiblesse d’esprit.

- Apprendre à se maîtriser et à contenir leur orgueil, c’est-à-dire contenir le poison destructeur qui les habite en modelant leur tempérament d’après la Torah.

- Apprendre à être heureux. Le bonheur est à portée de main, il suffit de le saisir !

- Soumettre leur personnalité à la Torah, en consultant systématiquement un Rav dont ils suivront les directives.

Cet article a été inspiré par les cours du Rav David Touitou sur l'astrologie juive. Pour acheter son livre, http://torathaim.net/?page_id=5306

Remarque : L’astrologie est une science qui existe depuis la nuit des temps et dont les Sages de la Torah ont établi les grands principes, notamment dans les Pirké Dérabbi Eliezer (Ier siècle), le Zohar Hakadoch (IIème siècle), et le Talmud (III-Vème siècle). Ainsi, si le judaïsme voit en l’astrologie une science fiable, elle ne la considère pas pour autant, contrairement aux autres Nations, comme une science exacte. L’individu n’est pas soumis de manière absolue aux données astrales. Rejetant la notion de déterminisme, le judaïsme soutient au contraire que le libre arbitre permet à l’homme de s’élever au-delà de ses tendances foncières et de sa destinée astrale. La série d’articles sur les signes du zodiaque d’après les écrits de nos Sages a donc pour but de tracer les grandes caractéristiques relatives à chaque signe afin de : 1. Nous permettre de juger autrui de manière indulgente, lorsque certains comportements nous dérangent (car nous comprendrons qu’ils lui sont légués par son signe), 2. De mieux nous connaître et de corriger ainsi certaines de nos tendances négatives.