Une réunion des dirigeants des Yéchivot israéliennes s’est tenue vendredi 26 juin afin de trouver des solutions pour les étudiants confinés en raison de la pandémie de Coronavirus Covid-19.

Une deuxième vague de Covid-19 qui, selon toute vraisemblance, sera beaucoup plus forte que la première en Israël. Alors que la barre symbolique - mais énorme pour ce pays faiblement peuplé - de 1000 nouveaux cas quotidiens d’infection au Coronavirus Covid-19 devrait être allègrement dépassée, les Yéchivot n’ont pas repris leur activité comme avant la crise. Pourtant, la plupart d’entre elles avaient fait preuve de la plus grande rigueur s’agissant des recommandations sanitaires : vitres en plexiglas entre les ‘Havroutot - les étudiants en binôme -, masque obligatoire, distanciation sociale, lavage de main obligatoire et mise à disposition de gel hydroalcoolique.

Résultat, des milliers d’étudiants restent chez eux, en étudiant à distance. Mais le risque de distraction et le « conditionnement » moindre au regard de l’ambiance de Kédoucha incomparable de la Yéchiva mettent en risque la qualité d’étude et la spiritualité des jeunes Ba’hourim. L’autre donnée importante du problème, c’est que la hausse exponentielle du nombre de malades va conduire sans doute à des mesures de reconfinement localisées – cela a déjà commencé à Elad et dans de nombreux grands quartiers de Tibériade.

Face à ce constat, une réunion des dirigeants et cadres des Yéchivot s’est tenue vendredi 26 juin, à l’initiative de Rabbi Chalom Kolodetski du Vaad Hayéchivot, avec pour objectif de trouver des solutions concrètes à ces problématiques. « Il y a en général une bonne ambiance dans les maisons et les parents aident beaucoup. Malgré cela, quand un jeune est à la Yéchiva, il a toutes les conditions pour réussir. Pour réussir, il y a en effet besoin d’un environnement adapté, c’est très important. Etudier au téléphone, cela n’a rien à voir. » La solution pour faire face est la mise en place de milliers de petits groupes d’étudiants dans les différents quartiers et communautés du pays, respectant à la lettre les mesures sanitaires.

Bé’ezrat Hachem, souhaitons que le monde de la Torah sorte renforcé de cette crise et étudie plus que jamais avec l’amour et la crainte Céleste.